Projet Mutant
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Le titre viendra demain sauf si vous avez une idée. #Zephyr&Maddy
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Je n'arrivais plus à faire le tri dans ma tête. Je me sentais totalement perdue et j'avais de plus en plus de mal à différencier les pensées que je percevais et à les séparer des miennes. Alors que quelques minutes plus tôt, je m'amusais avec Zephyr, je n'avais plus du tout envie de rire maintenant ou de jouer avec ma télépathie. Je sentais ma mère dans une détresse et cette détresse m’atteignait bien plus que ce dont j'avais l'habitude avec mon pouvoir. Je ne voulais pas qu'elle parte en ayant ce genre de pensée, alors que Zephyr l'aimait. Je le sentait, c'était indéniable, et c'était réciproque, mais comment pouvait-elle le savoir elle ? Alors j'avais refusé de la suivre, j'étais restée plantée au pied de ma chaise, et j'avais demandé pourquoi tout était si compliqué. Je ne m'attendais pas à l'effet qu'allait faire ma constatation sur leur sentiments, mais je n'arrivais pas à saisir la complexité de ce qui se passait et la réaction de ma mère ne fit que tout compliquer dans mon esprit. Je voulais la voire heureuse, pleine de vie, comme avant. Pas dans cet état dans lequel elle se trouvait et, sans que je ne le veuille, je me laissais atteindre par son état.

Une bouffée d'espoir m'envahit quand j'entendis Zephyr lui demander de rester. De tout mon cœur, je voulais qu'elle accepte et qu'elle arrête de se sentir malheureuse. Mais cette espoir ne resta qu'une simple bouffée alors que j'assistais au déroulement de pensée de ma mère. Je ne disais rien, lui offrant juste un regard de soutien. J'étais là et elle pouvait compter sur moi, mais elle ne devait pas fuir. Je comprenais ses craintes, mais en ayant toutes les pensées entremêlée, je sentais que le militaire pouvait la rassurer. Seulement, ses paroles mentales ne faisaient que me confirmer que ça ne serait pas si facile. Détestant la voir ainsi, je partie me réfugier dans ses bras pour la rassurer. Ça ne me plaisait pas de rester silencieuse devant Zephyr, considérant qu'il avait le droit à une explication, mais je ne pouvais pas tout dévoiler non plus. « Maman... Le Fort ne me prendra pas. Il ne nous prendra pas. Zephyr est sincère, il t'aime et il nous fera pas de mal, que tu sois mutante ou non. Tu dois lui parler, tu souffres inutilement sinon. » Je lui avait répondu mentalement, essayant de lui faire comprendre au mieux mon point de vue. Je ne voulais pas qu'elle s'enfonce dans cet état dans lequel elle se trouvait et, de ce que j'avais pu voir dans son esprit, j'avais confiance dans le militaire. Me tournant d'ailleurs vers lui, je me mis aussi à lui parler mentalement. « Il faut que tu la rassures, elle a peur. Ce que peut faire le Fort l'effraie et je crois que ça l'empêche de voir qu'elle peut avoir confiance. »

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Sam 4 Mar - 23:59
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Nothing Else Matters
Je sentais la tension m'envahir, je comprenais que si elle passait la porte, cette fois se serait définitif, j'avais l'occasion d'arranger les choses, de la retrouver à mes côtés et je devais tout cela à une petite fille de 11 ans qui s'inquiétais beaucoup pour sa maman et que j'appréciais déjà énormément. Alors j'avais supplier Maddy de rester, de nous laisser une chance et quand je croisais enfin ces yeux pour la première fois depuis son arrivé, je lui souris avec tendresse. Je détestais la voir ainsi, perdu, triste et les larmes coulant le long de ces yeux. Elle ne me regarda pas longtemps, comme si avoir les yeux sur moi était trop difficile et ces larmes redoublèrent, je fis un pas en avant, mais je fronçais un instant des sourcils en la voyant poser sa main sur son ventre, je ne savais pas pourquoi, pourtant, j'avais l'impression qu'un élèment très important était en train de m'échapper. Je louppais ainsi en partis leur conversation mentale, perdu dans mes propres pensées, essayant de mettre le doigts sur ce qui pouvait clocher, mais sans y arriver. Je sursautais quand le voix de Judith s'éleva dans ma tête, je tournais la tête vers elle, elle était dans les bras de sa mère, mais je pouvais voir qu'elle m'observait du coin de l'oeil. Ok ... D'accord J'étais bête de lui répondre à voix haute alors que j'aurais pu le faire en le pensant, mais j'avais besoin d'entendre le son de ma voix, de m'assurer qu'il ne tremblait pas pour pouvoir ensuitre reporter mon attention sur la blonde juste en face de moi, blonde que j'aimais par dessus tout.

Je m'éclaircis la gorge, avant de m'avancer lentement vers elle, comme vers un animal blessé, me méfiant de ces éventuelles réactions. Je sais que tu pense que je suis un monstre, que je travail pour le fort en étant d'accord avec ce qu'ils font. Je me posais devant elle, elle avait toujours les yeux fermés, les larmes coulant librement sur ces joues et je sentis une fois de plus mon coeur se serrer, j'avais envie de la prendre dans mes bras et de la bercer jusqu'à ce qu'elle se calme. Si je pourchasse certains mutants, se n'est pas pour le plaisir, se n'est pas parce que je les considère comme des monstres, c'est juste que certains sont dangereux, certains pourrait mettre des innocents en danger et je ne peux pas permettre que cela se reproduise. L'image de mon meilleur ami me revint en mémoire un court instant, mes supplications pour que se battent contre les pouvoirs du mutant, mais le résultat n'en changea pas. Je respirais profondément pour ne pas craquer maintenant pour ne pas perdre ce que j'avais surement de meilleure dans ma vie. Ta fille ne craindra jamais rien avec moi, je ne pourrais pas la livrer au fort, tout comme j'ai falsifié les rapports du manoir pour ne pas mentionner les deux mutantes qui t'ont sauvés la vie. Je n'étais pas sur de dire les bonnes choses, mais s'était la simple vérité.

Je savais qu'il fallait que j'ailles plus loin, depuis tout à l'heure Judith annonçait mon amour pour sa mère, le hurlant alors que moi jusqu'ici j'avais été incapable de le dire. Ma main se leva malgré moi, se posant sur sa joue pour essuyer les larmes qui semblaient ne jamais vouloir s'arrêter. Je suis tombé amoureux de toi le soir où j'ai croiser ton regard pour la première fois. Ma gorge se serrait de plus en plus alors que l'émotion me submergeais, ma main glissa de sa joue pour aller vers son épaule et doucement je l'attirais à moi, la prenant en douceur dans mes bras pour la réconforter, espérant qu'elle ne me rejetterais pas et que cette fois elle croirait à mes paroles. Je donnerais ma vie pour ta fille et toi, pour vous savoir en sécurité. J'embrassais son front, respirant ce parfum que je connaissais maintenant si bien. Je t'aime Maddy.
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Dim 5 Mar - 0:28
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Judith & Zephyr & Maddy

Je n’eus pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que c’était Judith qui était venue se coller contre moi. Elle était déjà bien grande et sa tête reposa sur ma poitrine, bon, je n’avais jamais été particulièrement grande non plus… Ma main quitta mon ventre pour entourer ses épaules. Elle avait raison, j’étais minable depuis des mois maintenant… Depuis que nous nous étions quittés. Je savais qu’en temps normal j’aurais très bien pût gérer la situation, la séparation avec Zephyr m’aurait affecté mais j’aurais réussis à étouffer mes sentiments pour lui éventuellement, j’aurais fini par passer à autre chose. Mais la grossesse n’arrangeait pas mon histoire et je me retrouvais à faire du yoyo émotionnelle. Dans une autre situation, le voir prendre une pièce de viande pour le gouté de Judith m’aurait probablement fait éclater de rire à n’en plus pouvoir ou éclater en sanglot comme si on m’annonçait la pire nouvelle du monde.

Entendre le son de se voix me fit légèrement tressauté. Je me rendais compte que j’avais espéré qu’il finisse par nous mettre dehors, réglant ainsi définitivement la situation. Mais ce n’était pas ce que je voulais. Je voulais lui dire que je l’aimais, que jamais je ne l’aie considéré comme un monstre parce qu’il travaillait au Fort. La suite me conforta dans mon idée. Nous étions bien mieux séparé, qu’il ne sache rien de plus sur nous. Combien de temps s’écoulerait-il avant qu’il ne considère Judith comme un danger pour la société ? Elle pouvait entendre les pensées des gens, à côté de certaines personnes du gouvernement, elle pouvait obtenir de précieuses et dangereuses informations. Combien de temps s’écoulerait-il avant qu’il me considère comme un danger pour la société ? Outre le fait que je suis le pire cauchemar informatique du Fort, je savais maintenant que pour une raison ou une autre, j’avais toujours été une mutante. Je savais que mon père n’était pas au courant, que je sois sa fille ou pas, il m’aurait traité comme tout les autres et je n’avais pas cette volonté de Katrina de toujours vouloir lui faire plaisir. Je me serais rebellé dés que j’en aurais eut l’occasion… Et vu mon âge, je devais faire partie de sa génération Theta, j’aurais été placer comme tout les autres dans des familles d’accueille sans aucune idée de ce qui se passait au Fort Detrik.

Zephyr n’en avait pas fini de parler, m’assurant que Judith n’aurait rien à craindre de lui. Et je comprenais maintenant pourquoi je n’avais pas trouver Emilia dans les rapports du fort sur le manoir… Il n’avait jamais parlé d’elle. Pour le fort, elle n’avait jamais été là-bas… Ses paroles ébréchaient mes seules défenses et il fini par les briser lorsque sa main entra en contacte avec ma joue alors qu’il m’avouait être tomber amoureux de moi. Puis sa main glissa pour m’attirer dans ses bras, j’étais incapable de lui résister et je le laissais me prendre dans ses bras comme j’en avais tant envie depuis des mois. Je me laissais aller contre lui, la main sur ma bouche finie par le lâcher pour se refermer sur ses vêtements. J’enfouis ma tête sur son torse en retrouvant son étreinte que j’aimais tant et que j’aurais voulue ne jamais quitter. Mais il fini par déposer un baiser sur mon front avant de clairement me dire qu’il m’aimait. Je sentis les larmes couler un peu plus le long de mes joues, je voulais me pendre à son cou, me pendre à ses lèvres, lui dire que je l’aimais aussi et qu’il n’en avait jamais été autrement. Qu’il était le seul qui m’ais jamais retourné ainsi émotionnellement parlant, moi qui d’habitude étais si sûr de moi… Mais s’il m’assurait m’aimer et vouloir me garder en sécurité avec Judith, il manquait quelque chose de primordial : le bébé. Je rassemblais donc tout mon courage pour le repousser légèrement. Je ne voulais pas qu’il prenne mon geste pour un refus, mais je voulais pouvoir le regarder dans les yeux, ses magnifiques yeux qui me faisaient tressaillir à chaque fois que je les croisais. Je ne savais pas comment lui dire ou s’il fallait que je lui montre, je fini par me lancer après avoir avaler ma salive.

Je suis enceinte… de toi.

Je me perdis dans son regard, le temps que je pouvais. Ma voix avait été tremblante et je ne savais pas comment il allait réagir et j’avais peur qu’il ne veuille pas de cet enfant. Alors que j’avais eut le temps de me faire à l’idée et qu’au fond j’avais été heureuse de tomber enceinte de lui et de personne d’autre, lui n’avais pas eut le temps que j’avais eut pour intégrer et accepté l’information… Soudain, l’idée qu’il me rejette pour ça me saisit et me fit peur, je sentis mon cœur s’affolé et je retins ma respiration pour ne pas fondre un peu plus en larme devant lui.

©Tagada
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Dim 5 Mar - 8:22
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Nothing Else Matters
Je m'étais rapprocher d'elle et si elle ne répondait pas à mes paroles, au moins, elle ne me repoussa pas, elle me laissa la prendre dans mes bras et je soupirais presque silencieusement en la sentant s'accrocher à moi. Mon coeur sembla retrouver un rythme normal alors que la sentir si proche de moi me donnait l'impression d'être vivant, de respirer de nouveau et d'être vivant. Je lui avait avoué mon amour, je lui avais expliqué que jamais elle ne serait en danger à cause de moi et qu'au contraire je ferais tout pour protéger la petite du fort et de son père. Elle ne répondit rien pendant un moment et je ne savais pas si je devais m'en inquiéter ou non, mais quand elle chercha à me repousser je sentis mon coeur se serrer, d'ailleurs un instant mon reflexe fut de la serrer un peu plus contre moi. Je finis pourtant par la laisser s'éloigner, je ne pouvais pas la forcer à m'aimer et si elle souhaitait réellement partir alors je ne pouvait pas l'en empêcher. Je gardais mes mains sur ces épaules, nos regards se croisèrent et je ne sus déchiffrer son expression.

Elle parla alors pour la première, pourtant, ces paroles eurent du mal à s'imprimer dans ma tête, j'avais compris chaque mot pourtant, ma tête semblait incapable de comprendre le sens. Je restais immobile, la fixant, la bouche entourverte, sans réagir. Puis soudain, tout s'imbriqua, les vomissements, le geste de protection sur son ventre et maintenant ces mots. Elle attendait un enfant, mon enfant et se fut l'explosion dans ma tête. Tout un tas de sentiment vint se bousculer dans ma tête, la joie, la peur, la tristesse, l'amour et surtout un besoin pressant de protection. J'eus une grande inspiration, relevant la tête vers Maddy, j'avais facilement accepter l'idée qu'elle ai une fille, l'idée que j'allais devenir père était par contre étourdissant. Je savais que je devais réagir, que je devais dire quelque chose, mais là tout de suite j'étais juste pris dans un tourbillon, incapable de parler, je me laissais tomber à genoux devant elle, passant mes mains autour de ces hanches, je posais mon visage contre son ventre, l'embrassant tendrement et sentant un léger renflement qui n'y était pas avant, notre enfant était là bien en sécurité et je sentis ma poitrine se gonfler d'amour et d'orgueil.

Je restais là un instant savourant sa présence près de moi et acceptant lentement l'idée que dans quelques mois un petit être allait arriver. Je tirais alors sur sa main pour l'attirer à moi, je pris son visage entre mes mains, je n'avais pas totalement retrouver mes esprits, mais j'étais sur d'une chose de mes sentiments pour elle. Je vous aime Sans attendre je capturais ces lèvres avec douceur avant de la serrer dans mes bras, j'allais les protéger, tous les trois, je ferais tout pour que rien de mal ne leur arrive, d'ailleurs, je relevais la tête pour croiser le regard de Judith un peu à l'écart, je ne voulais pas qu'elle se sente rejeter, car je l'aimais déjà cette petite fille, elle avait un petit truc qui faisait que je sentais que bientôt je la considérerais comme ma propre fille. J'ouvris alors un bras, lui montrant que je voulais qu'elle nous rejoigne en lui faisant un petit sourire sachant qu'elle comprenait parfaitement ce que je ressentais.
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Dim 5 Mar - 10:31
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Judith & Zephyr & Maddy

Il avait beau ne plus me regarder dans les yeux, j’étais plus petite que lui et je pouvais voir le bug que créaient mes paroles dans son esprit. Je me doutais qu’il commençait à tout comprendre, je ne cherchais pas spécialement à cacher ma grossesse comme j’avais pensé qu’il savait mai qu’il s’en fichait. Mais j’avais compris qu’il n’en était rien, il ne savait absolument pas que j’étais tombée enceinte. Le temps me semblait interminable alors qu’il était là planté devant moi en train d’intégré que c’était son enfant que j’attendais. Je voulais bien croire qu’il ne ferait jamais rien pour mettre Judith en danger vis à vis du Fort, elle était d’ailleurs convaincu de sa sincérité, mais j’avais besoin de savoir s’il serait avec moi pour ça ou si comme j’avais fini par me résignée, je devrait m’en sortir seule. Et même lorsqu’il releva la tête pour me regarder à nouveau, je n’y trouvais pas de réponse.

J’allais baisser la tête pour tuer une nouvelle fois l’espoir qu’il veuille faire partit d’une famille avec nous mais il réagit juste a temps et je le vis tomber devant moi. J’eus un moment de panique, ne sachant pas s’il allait bien ou si ma déclaration l’avait choqué à ce point. Puis je le sentis passer ses bras autour de ma taille et poser son visage sur mon ventre. J’eus un hoquet de surprise mélanger à un petit rire en fermant les yeux quelques seconde, je posais mes mains sur sa tête. Une nouvelle fois je sentis les larmes couler sur mes jours mais ce n’était pas de peur ou de tristesse cette fois-ci. Je souriais d’ailleurs en le regardant et en caressant délicatement ses cheveux, je lui laissais se petit moment où il sentait pour la première fois la nouvelle rondeur que mon ventre prenait maintenant que j’y avais un petit habitant. Je voulus ensuite me laisser glisser pour passer mes bras autour de son cou mais il me devança en prenant ma main et en m’attirant à lui.

Je me laissais moi aussi tombée à genoux et je plongeais mon regard dans le sien lorsqu’il prit mon visage entre ses mains. Je ne pus m’empêcher de sourire en fermant les yeux après ses paroles, je savais que tout était loin d’être réglé, si je voulais être entièrement honnête avec lui, il fallait encore que je parle avec lui de ma propre nature. La nature qu’aurait probablement notre enfant aussi… Mais je voulais garder espoir pour le moment que je m’étais trompée et qu’il voudrait être inclus quelque soit notre nature. Je lui rendis donc son baiser avant de me blottir dans ses bras pour m’imprégnée une nouvelle fois de son odeur. J’affichais un petit sourire lorsque Judith nous rejoignit passant moi aussi un bras autour de la petite fille pour la serrer contre nous. Je redressais même la tête pour déposer un baiser sur sa tempe avant de croiser le regard de Zephyr. Je restais plongé dans ses yeux quelques secondes puis je le reposais sur Judith avec un petit air faussement sérieux.

Ne prends pas trop ça pour une victoire pour toi jeune fille, tu n’échapperas pas à notre conversation sur l’utilisation de tes pouvoirs en publique !

©Tagada
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Dim 5 Mar - 20:20
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


J’eus un petit sourire en entendant Zephyr me répondre. Je faisais de mon mieux pour tenter de rassurer ma mère, mais je ne pouvais pas faire plus que ce que je faisais déjà. Je pouvais affirmer ce que je disais car je pouvais entendre leurs pensées, mais je ne pouvais pas leur partager ma capacité pour que Maddy se rende bien compte que tout était réel et non une ruse ou autre chose. Alors quand je le vis avancer un peu pour s’adresser à elle, je relâchais mon étreinte pour prendre un peu de recul. Je ne pouvais plus vraiment faire autre chose et c’était au militaire de la convaincre avec ses paroles. Encore une fois, je mis de côté ma volonté de ne pas me mêler des esprits des autres, me permettant de voir comment maman réagissait à ce qui était dit. Je m’inquiétais beaucoup pour elle et son état influençait ma façon de penser. Je n’arrivais pas à me détacher de son mal être, mais j’eus tout de même un sourire. Je n’attendais que ça qu’elle accepte de lui dire ce qu’elle pensait, mais cette fois-ci je restais silencieuse, ne voulant rien brusquer. Je restais à quelques mètres, juste à les observer en gardant mes commentaires pour moi. Je ne voulais en aucun cas les interrompre.

Malgré ma volonté à ne pas vouloir intervenir, j’eu du mal à retenir un micro soupir en sentant ma mère partir dans des éventualités négatives. Je pouvais comprendre son inquiétude, mais j’aurais aimé pouvoir lui donner mon pouvoir temporairement pour qu’elle sache, qu’elle comprenne qu’elle faisait erreur. Zephyr assurait qu’il nous protègerait et il ne fallait pas qu’elle pense le contraire. J’essayais de la soutenir mentalement, mais je ne pouvais rien faire d’autre pour le moment. Cependant, un sourire heureux commença à apparaitre sur mon visage. Je sentais l’évolution de sa pensée et je voyais que ça partait plutôt bien. Une petite fierté vint remplacer mon incompréhension et mit même de côté mon début de migraine. Leurs pensées avaient été beaucoup trop complexes pour moi et essayer de les comprendre ne m’avait pas vraiment aidé.

Sentant que le sujet de la grossesse de ma mère allait être abordé, je l’encourageais mentalement à se lancer. Zephyr devait savoir et j’avais confiance en sa réaction. Rien ne pouvait me prouver que tout allait bien se passer, mais il y avait ce petit quelque chose qui me faisait rester confiante. Voir les pensées du militaire commencé à s’entremêler alors qu’il assimilait l’information me tira un sourire amusé. Je n’arrivais pas à tout suivre, mais ça ne fit que confirmer la confiance que j’avais quelques secondes avant. J’étais maintenant sûre de moi, il n’allait pas nous abandonner et j’avais bien fait de venir le voir.

A les voir ainsi, je les trouvais vraiment mignon. J’en étais heureuse, et je considérais ma tâche comme accompli avec succès. J’avais agi sans en parler à personne et sans savoir comment cela se finirait, mais j’étais plutôt satisfaite. J’avais envie d’aller les rejoindre, partager ce moment, mais je ne voulais pas non plus les interrompre alors qu’ils se retrouvaient réellement. Seulement, cette fois-ci, ce fut comme si c’était eux qui avaient lu dans mes pensées. Alors qu’ils m’ouvraient leur bras, je les rejoignis sans hésiter, me blottissant contre eux et, pendant un instant, j’avais vraiment l’impression que nous étions une famille et je voulais que cela dure. La remarque de ma mère me tira cependant de cette pensée, et je ne pus m’empêcher de prendre un air faussement innocent. Jouant même la carte jusqu’au bout, je laissai mes capacités parler en me créant une petite auréole d’eau au-dessus de ma tête. « Ce n’est pas vraiment en publique. Il n’y avait personne dans les alentours, sinon j’aurais capté ses pensées, et j’ai confiance en Zephyr. Alors… ça restait dans la discrétion. » Je savais que ça n’avait pas forcément été malin de ma part, mais c’était désormais chose faite et, comme je venais de l’affirmer, on ne m’avait pas pris la main dans le sac.

Restant contre eux encore quelques minutes, je finis par relâcher mon étreinte. Je sentais que le moment était désormais à eux, et je ne voulais pas être mêlée plus à leurs pensées. « Je crois que je vais vous laisser. Je t’attends chez Emilia maman, vous devez discuter non ? » Je pouvais ainsi les laisser tranquille, mais aussi empêcher mon début de mal de tête s’intensifier. Je n’aimais pas faire beaucoup usage de ma télépathie car je cherchais toujours à tout comprendre et là, je sentais que ça serait trop. M’éloignant après avoir eu son accord, je récupérais mon sac et ne put m’empêcher de blaguer un peu en m’adressant à Zephyr. « Et les steak, c’est plutôt pour un repas qu’un gouter. » J’avais été amusé quand il l’avait sorti, mais la suite m’avait un peu détourné du sujet. Mais maintenant que je retrouvais cette bonne humeur qui m’était propre et sans être influencée, je m’étais souvenu de son hésitation.

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Lun 6 Mar - 8:44
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Nothing Else Matters
J'étais tombé à genoux, j'avais du mal à croire qu'elle portait mon enfant, que j'allais devenir papa. Pourtant quand mon visage se posa sur son ventre, je pus sentir le léger renflement, ma main se posa dessus alors que je sentais ces doigts glisser dans mes cheveux. Je l'attirais à moi et ces yeux baignés de larmes semblaient soudain plus lumineux, magnifique, mon coeur bondit car je l'aimais de tout mon coeur et maintenant je voyais un avenir pour nous. Même si dans ma tête s'était le chaos, je me voyais totalement avec elle, avec Judith et ce bébé. Je la serrais contre moi avant de faire venir celle qui nous avait réunis. Je les serrais toute les deux contre moi avant que Maddy ne se recule doucement, mettant en garde la petite pour une conversation futur et je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Je ris pourtant quand l'oréole d'eau apparus au dessus de sa tête et je ne résistais pas à la l'envie de la taquiner et je mis un petit coup à l'oréole, la faisant éclater et arrosant la petite fille comme elle m'avait arrosée tout à l'heure. Je retrouvais pourtant mon sérieux. Judith, ta mère à raison, même si tu n'entends personne, il ne faut pas les utiliser dehors... c'est dangereux. Je ne pensais à rien en particulier, ne voulant pas l'effrayer, même si je savais que des caméras étaient placé un peu partout dans la ville pour que le fort puisse repérer les mutants. Je m'étais permis de reprendre Judith et j'espérais que Maddy ne m'en tiendrais pas rigueur, mais je m'inquiétais réellement pour elle et les conséquences que cela pourrait avoir.

Elle finit par se redresser, par se reculer et j'en fis de même, entrainant Maddy avec moi pour nous remettre en position debout. Judith voulait partir et nous laisser pour aller chez une certaine Emilia, j'haussais un instant le sourcils, me demandant s'il s'agissait de la même personne qui avait sauver Maddy, si s'était elle alors, elle ne craignait rien et je restais silencieux alors que la jeune femme faisais les recommandations d'usage à sa fille, je m'éloignais un peu, leur laissant le temps de discuter et je m'accoudais au comptoir pour finir mon verre. Je ris de nouveau quand elle parla du steak, effectivement, j'avais été un peu con sur le moment, mais j'étais complétement dépassé. Promis la prochaine fois je te ferais un bon gouter. Je pensais alors à une montagne de crèpes et eux un petit sourire, j'adorais les crèpes et j'en cuisinais dès que j'en avais l'occasion.

Après un petit moment, elle partis et le silence retomba sur l'appartement, Maddy me tournait le dos et je mis quelques secondes avant de la rejoindre, passant mes bras autour de sa taille, mes mains reposant sur son ventre et je ressentis de nouveau de la surprise en sentant l'arrondis qui prenait place. Je posais un baiser sur son cou en le serrant contre moi avant de la faire tourner pour qu'elle me fasse face. Je sais que l'on doit parler de beaucoup de chose, mais j'ai besoin d'une chose avant. Une main sur sa nuque, l'autre dans le bas de son dos, je me penchais et saisit ces lèvres pour l'embrasser. S'était tendre, doux et je sentis ma poitrine s'alléger alors que depuis deux mois j'avais eut l'impression de ne plus pouvoir respirer. Je quittais ces lèvres à regret avant de lui sourire tendrement. Viens. Je l'entrainais alors dans le canapé, m'installant et la gardant près de moi, nous avions une longue conversation qui nous attendait alors autant être bien installer pour le faire.
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Lun 6 Mar - 9:56
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Judith & Zephyr & Maddy

J’étais sur le point de lever les yeux au ciel en entendant Judith me dire qu’elle n’avais entendu les pensés de personne avant d’utiliser ses pouvoirs en pleine rue. Zephyr me devança pour lui répondre, il me fallu faire un effort de concentration pour ne pas laisser mon petit sourire paraître. Les choses allais être un peu plus simple et j’allais peut être obtenir gain de cause un peu plus souvent avec un deuxième adulte dans le coin ayant le même point de vue que moi sur ce genre de chose. Après tout, même si je faisais tout mon possible pour mettre le plus de bâton dans les roues du Fort, je n’avais fait qu’entrapercevoir ce dont ils étaient capables de faire pour retrouver les mutants. Zephyr était au cœur de l’action et n’était pas restreint comme moi. Il n’avait pas besoin d’hacker le système pour obtenir certaines informations. Ces pensées me firent perdre mon envie de sourire et je tentais de les chasser lorsque Judith m’annonça qu’elle m’attendrait chez Emilia pour nous laisser discuter. Je soupirais légèrement, cette petite était vraiment trop mature pour son âge mais c’était inévitable puisqu’elle était constamment envahie par les pensées des personnes qui l’entouraient, comment pouvait-elle simplement rester la petite fille qu’elle aurait-dut être ?

Si tu dévies d’un millimètre du chemin, je le saurais !

Maintenant que j’étais debout, j’affichais un petit sourire plein de sous entendu à l’intention de Judith. Elle savait très bien de quoi j’étais capable, outre le fait qu’avec uniquement ce que j’avais appris, je pouvais traquer son téléphone où qu’elle aille, je pouvais maintenant directement communiquer avec la technologie et celle-ci avait plutôt tendance à être bavarde avec moi. J’attrapais tout de même la petite fille avant qu’elle ne parte pour la serrer dans mes bras et déposer un baiser sur son front. Je la regardais partir avec un petit sourire amusé aux lèvres après sa petite réflexion envers Zephyr qui s’était retrouvée avec un steak dans une main et une banane dans l’autre. Maintenant que la plus part de mes doutes s’était dissipé, le souvenir était amusant. Mais il fût rapidement chassé lorsque je sentis ses mains se glisser autour de ma taille et se poser sur mon ventre. Je le laissais faire en fermant les yeux et en laissant ma tête reposer contre son torse. Je posais mes mains sur les siennes lorsqu’il déposa un baiser dans mon cou. Il m’avait manqué, je m’en rendais encore plus compte maintenant que je retrouvais son toucher, sa force…

Je rouvris les yeux en l’entendant parler et a nouveau je souris lorsqu’il poser ses lèvres sur les miennes. J’avais encore peur de ce qui pourrait se passer lorsqu’il finirait par découvrir ma véritable nature mais je profitais de ses lèvres et de pouvoir le sentir contre moi, je passais mes bras autour de sa taille pour m’accrocher à lui. Puis il rompit le baiser et je ne pus m’empêcher d’en vouloir plus. Je me laissais cependant guider vers le canapé sur lequel nous nous installions pour discuter. Je mordillais légèrement ma lèvre inférieure en baissant le regard pour le poser sur sa main que je pris entre les miennes et je caressais délicatement le dos de celle-ci avant de relever la tête pour le regarder.

Je suis désolée pour mon manque de confiance… Je ne sais pas ce que je ferais s’il arrivait quelque chose à Judith… A cause de mon père et ma sœur je ne peux pas vraiment voir ma mère aussi souvent que je le voudrais…

©Tagada
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Lun 6 Mar - 14:30
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Je m’étais installé dans le canapé avec elle à mes côtés, tant qu’elle serait là, il était hors de question qu’elle s’éloigne de moi. J’avais assez souffert de cette séparation pour que je la laisse trop loin. Elle semblait penser à la même chose, car elle se colla à moi et captura ma main entre les siennes. Le silence tomba un instant entre nous et se fut elle qui le rompit, je l’écoutais jusqu’au bon avant de lui embrasser le haut de la tête. S’il te plait ne t’excuse pas. Je pouvais la comprendre, plus encore maintenant que je connaissais Judith, s’était une maman protégeant son enfant et elle n’avait pas d’excuse à donner. Il ne lui arrivera rien je te le promet, je ferais tout pour la protéger du fort et … J’allais lui parler de Freyja, mais ce n’était pas encore le moment, je devais déjà lui expliquer à comment j’en étais venu à les traquer. Je n’étais qu’un simple soldat quand les mutants se sont échappés. Je savais qu’il y avait des gens étranges au fort, mais je n’étais pas encore dans le secret. Je serais un peu plus fort sa main, parler de tout cela était encore difficile pour moi et sentir sa main contre la mienne m’aidait à tenir le coup. Je bossais avec mon meilleur ami, nous avions fait nos classe ensemble et nous nous étions suivit toute ces années, nous étions de surveillance de porte quand soudain ils ont déboulé, ils étaient beaucoup, certains se battait contre eux, on ne savait pas réellement qui était l’ennemis. Cette nuit-là avait été un véritable cauchemar, le chaos pendant des jours et aujourd’hui encore des détails restaient flou dans ma tête.

J’en arrivais à la partie difficile, je me concentrais alors sur sa main, avant de pouvoir continuer. Il a réussi à en arrêter une, je ne connais pas son nom et ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’elle avait un pouvoir de persuasion. Je soupirais fortement, elle était en fait ma cible principale, je ne détestais pas les mutants, mais si j’avais pu j’aurais donné son identité à Freyja pour qu’elle l’élimine. Elle a réussi à le persuadé que sa vie ne valait pas la peine de vécu et qu’il n’avait qu’une seule chose à faire. Je n’ai pas pu l’en empêcher, il s’est tiré une balle dans la tête et elle a fui sans demander son reste. Je sentais mon regard se brouiller à cause des larmes, j’avais été impuissant, je n’avais pas réussi à contrer son pouvoir et je m’étais rendu compte que le fort avait créer des monstres. Je levais les yeux vers elle, l’attirant à moi cherchant sa tendresse et sa chaleur. Je ne veux pas éliminer les mutants, mais certains ont des pouvoirs dangereux et je me dois de garder la population en sécurité. Je ne savais pas si j’étais en train d’améliorer mon cas, mais je voulais la rassurer, je ne voulais pas l’éradication des mutants, juste garder les humains en sécurité. Judith et Emilia sont de bonne personne, elles ont des pouvoirs, mais ne cherche pas à s’en servir pour faire du mal. Elles ne méritent pas de vivre enfermer.
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Lun 6 Mar - 15:31
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Judith & Zephyr & Maddy

Je sentis le soulagement m’envahir lorsqu’il me dit de ne pas m’excuser et qu’il m’assurait une nouvelle foi qu’il ne lui arriverait rien. Je me détendis un peu plus et je me laissais aller contre lui et je posais ma tête contre son épaule. Je restais à nouveau silencieuse lorsqu’il reprit la parole, je sentais sa main se serrer sur la mienne et plus je l’écoutais, plus je comprenais. Mon estomac se retourna complétement, je perdis la moindre parcelle de bonheur que je pouvais possédé et je sentis tout mon corps se contacter. J’avais envie de vomir à nouveau et ce n’était pas à cause du la grossesse. Je réalisais que s’il était si investit dans son travail, c’était a cause de moi. Je n’étais peut être pas la mutante qui avait retourner l’arme contre militaire mais c’était moi qui leur avait ouvert les portes. Je n’avais jamais réaliser jusqu’à maintenant le côté négatif de ce que j’avais fais trois ans plus tôt. Es que tout ce qui en ressortait de positif valait vraiment les vies perdues ce soir là ?

Je suis désolée… Tout est ma faute…

Je relâchais sa main et je me relevais du canapé, je me dirigeais vers la fenêtre pour poser mon regard sur l’extérieur mais surtout pour m’éloigner de lui. Je devrais pourtant faire fasse à ce que j’avais fais, payer le prix un jour ou l’autre… Je me retournais donc pour lui faire face, faire face à son incompréhension et je sentis les larmes me monter aux yeux.

C’est moi qui les ais aider à s’échapper cette nuit là. C’est moi qui ai ouvert toutes les portes ! Jane Doe, celle qui envahie toujours tout les systèmes informatique du Fort, les disparitions de dossiers, les virus… c’est moi…

Si ma voix avait eut une certaine assurance quand j’avais commencé à parler, je l’avais rapidement perdu. Je sais que je prenais un énorme risque en lui révélant que c’était moi la hackeuse, ou plutôt le pire cauchemar informatique du Fort. Je savais qu’à n’importe quel moment, s’il le décidait, il pouvait me livrer au Fort et je devrais faire face à mon père. Mais il avait le droit de savoir… Je n’avais même pas envie de lui cacher que j’avais découvert être une mutante, je n’étais pas sûr de savoir comment lui dire. J’avais déjà peine à comprendre comment c’était arriver et je ne pouvais pas me baser sur mon dossier puisqu’il n’existait pas…

©Tagada
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Lun 6 Mar - 16:05
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Nothing Else Matters
Je lui avais raconté mon histoire, je voulais qu’elle comprenne que je foncièrement je ne détestais pas les mutants, juste certains qui avait des pouvoirs qui entre de mauvaises mains pouvaient faire beaucoup de dégâts. Je ne compris pas quand elle s’excusa, comment cet évènement pourrait-il être de sa faute. Je n’eus pas le temps de la rattraper qu’elle avait quitté le canapé pour se camper devant la fenêtre. Je me levais à mon tour, je ne comprenais pas ce qui lui arrivait, mais avant que je puisse aller la retrouver, elle se tourna pour me faire face. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais certainement pas à ça. Jane Doe voilà un pseudo qui faisait frôler la crise cardiaque au commandant à chaque fois qu’il apparaissait quelque part. Savoir que s’était Maddy était pour moi presque logique, on avait longtemps soupçonné une personne proche du projet et qui pouvait être le plus proche que la propre fille du chef. J’aurais pu lui sourire, lui dire que ce n’était rien et que comme l’identité de sa fille, son secret serait bien gardé et elle pourrait même continuer à embêter son paternel si elle le voulait. Je posais ma main sur ma bouche, encaissant le coup, elle était la responsable de la fuite des mutants. Est-ce que je lui en voulais ? La réponse me vint aussitôt sans aucune hésitation, non, je ne pouvais pas lui en vouloir.

J’étais resté immobile et silencieux au milieu du salon et je pus voir les larmes dévalé ces joues, cela me fit réagir alors que je m’étais promis de ne plus la rendre triste. En trois enjambées je fus près d’elle, la prenant dans mes bras et la serrant fort contre moi. Mon ange, arrête de pleurer. J’embrassais son front alors que mes mains lui frottait doucement le dos, oui la mort de mon ami avait été difficile, cela m’avait fait m’impliquer dans le projet, mais si cela ne s’était pas passé, alors je ne serais pas en couple avec une femme merveilleuse et surtout elle ne porterait pas mon enfant. Je pris son visage entre mes mains, la regardant avec tendresse avant de capturer ces lèvres dans un baiser qui j’espérais lui ferait comprendre que je l’aimais. Je pris mon temps à caresser ces lèvres, à me perdre dans ce baiser qui voulait dire tant de chose. Je finis par quitter ces lèvres avec un petit sourire tendre. Ne t’excuse pas pour ça aussi mon ange. Si tu n’avais pas ouvert les portes, beaucoup de mutant serait mort à l’heure actuelle. Nous ne nous serions jamais rencontré, tu serais peut-être morte dans ce manoir et surtout, tu ne porterais pas notre enfant. Ma main avait alors glissé pour se poser sur son ventre où de nouveau je fus surpris de sentir ce renflement sous mes doigts. J’avais hâte de pouvoir la déshabiller et lui caresser le ventre, mais ce n’était pas encore le moment alors que je capturais ces lèvres de nouveau. Nous avions encore tellement de chose à nous dire, mais elle m’avait tellement manqué au cours de ces deux derniers mois que j’avais du mal à m’en empêcher. Je t’aime et tu ne dois pas te sentir coupable de tes actions, sans quoi Judith ne serait peut-être pas là.
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Mar 7 Mar - 14:22
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Judith & Zephyr & Maddy

Zephyr mit un certain temps à réellement percuter ce que je lui disais. Il m’avait d’abord regarder comme si de rien était, le regard presque protecteur. Puis la pièce était tombée, il comprit. Ces portes qui s’étaient ouvertes comme par magie, ils avaient saisit une opportunité que je leur avais offerte. Moi. C’était ma faute si son meilleur ami s’était suicidé. Et il restait là, planter devant moi, la main sur la bouche comme lorsqu’il avait comprit que j’étais la fille de son patron. Essayer de soutenir son regard m’était impossible et je fini par baisser les yeux. Je sentis les larmes dévaler le long de mes joues en me répétant intérieurement que j’avais tout fait foiré avant même de le rencontrer. J’étais même tellement persuadée d’avoir tout gâchée que je fus surprise de le sentir me prendre dans ses bras pour commencer à me consolée. J’étais tellement surprise que sur le moment, j’arrêtais réellement de pleurer. Mes yeux se fermaient sans que j’ose réellement bouger plus. Il fallut qu’il prenne mon visage entre ses mains pour m’embrasser pour que pose ma main sur ses flancs puis j’entourais sa taille de mes bras.

Ses paroles me chamboulaient, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il accepte aussi facilement qui j’étais et ce que j’avais fais. Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai, il restait un détail majeur dont il fallait que je lui parle. Je ne savais juste pas comment aborder le sujet. Lui dire que j’étais une mutant semblais moins effrayant maintenant que je savais qu’il ne nous détestais pas tous mais c’était encore un point sur lequel j’avais besoin d’être rassurée. Il ne me laissa pourtant pas le temps de me jeter à l’eau puisqu’il posa de nouveau sa main sur mon ventre avant de m’embrasser une nouvelle fois. J’avais envie de me jeter à son cou, de dévorer ses lèvres, de sentir ses bras se refermer sur moi, sentir sa peau contre la mienne… Mais je repoussais ces envies pour le moment. Je le regardais en essayant de calmer mon cœur puis je passais mes mains sur mes joues pour essuyer les larmes sur mes joues.

Probablement pas… Elle fait partie des mutants qui se sont échappé cette nuit là. Je l’ai trouvé cachée dans un magasin…

J’avalais difficilement ma salive avant de me gratter nerveusement le front. Au fond, je savais qu’il fallait que je lui en parle tout de suite. Je ne savais juste pas comment aborder le sujet. Je pris enfin une grande inspiration pour rassembler assez de courage pour me lancer… Ou peut être pas encore assez…

Es-que tu aurais une lumière noire ?

©Tagada
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Jeu 9 Mar - 14:58
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Je la calinais et la réconfortais, j'aurais pu lui en vouloir, après tous, elle était en partis responsable de certains évènements douloureux, mais elle avait sauvé des dizaines de vie. Celle de Judith par exemple, la petite fille ne méritait pas de vivre enfermer dans une cage à attendre qu'on lui donne l'ordre d'aller tuer, espionner ou que sais-je encore. Alors tu n'as rien à te reposer mon amour. Je regretterais toujours la mort de mon ami, mais elle n'était pas la responsable, ce mutant aurait très bien pu lui faire faire bien pire au fort avant de le tuer. Je la voyais se calmer doucement alors que ma main ne se lassait pas de caresser son ventre. Je n'avais qu'une envie, la voir nue, juste pour voir son ventre qui arrondissait légèrement sa silhouette, je savais déjà que j'allais aimer la voir enceinte, porté la vie que j'aurais contribuer à créer. Avant d'en arriver là pourtant, je devais lui parler de son père, de ma mission et du faite que je ne pourrais pas être présent autant que je le voudrais pour elle et maintenant pour Judith et le bébé. J'avais un peu peur de la réaction de son père quand il comprendrait que j'étais le père du l'enfant, mais pour elle je pourrais quitter le Fort, je pourrais envoyer ballader le Commandant et vivre ma vie juste avec elle.

Seulement elle me prit de vitesse avec une question étrange et auquel je ne m'attendais pas du tout. Une lampe à lumière noire, je la regardais en la questionnant du regard, mais elle ne semblait pas décidée à m'en dire plus. J'allais devoir attendre de lui donner pour qu'elle m'explique. Bien sur. Viens Je lui pris la main et l’entraînais alors vers ma chambre, j'avais dans mon placard une mallette, fournis par son père bien évidemment et qui contenait du matériel pour l'investigation. Je la fit s’asseoir sur le bord de mon lit avant d'aller fouiller dans mon placard. Il me fallut quelques minutes pour trouver et lui tendre. Alors pourquoi as tu besoin de ça ?
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Ven 10 Mar - 16:51
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Judith & Zephyr & Maddy

C’est fou comme l’idée de tout lui avouer me mettait de plus en plus mal à l’aise. J’avais l’impression d’avoir une bouffée de chaleur et que j’allais tomber à tout moment. Je pris une grande inspiration et je décidais de positivé. Pour une fois dans cette relation, j’essayais de me convaincre qu’il accepterait ce que j’étais et peut être qu’il pourrait même m’aider à éclairer le sujet. Je voyais les questions se bousculer dans son regard mais je restais silencieuse en attendant qu’il me réponde. Je préférais rester silencieuse, comme si ça allait vraiment être plus simple et je le suivis dans la chambre. Je ne pus m’empêcher de faire ma curieuse alors que je découvrais son appartement, là où il avait vécu pendant notre séparation. Je me mordillais distraitement la lèvre inférieure et je ne remarquais la mallette qu’il avait sortit de son placard pour sortir la lampe que je lui avais demandé. Mon regard se bloqua que la mallette et je me demandais dans quel genre de mission il était actuellement lancé pour avoir à disposition ce genre de matériel. Mais je repoussais la question et je posais mon regard sur lui pour afficher un petit sourire et secouer la tête. Inutile que je la prenne pour la lui rendre. En revanche il me fallut attraper mon pull pour le retirer et je le posais sur le lit suivit de mon sous-pull et me laissant en débardeur. Un frisson me parcourut, j’avais maintenant un peu froid sans toutes mes couches de vêtements. Mais je n’en tint pas compte et je lui me positionnait dos à lui en passant tout mes cheveux par dessus mon épaule avant de le regarder par dessus l’autre et j’étirais le bras pour glisser ma main dans mon dos pour positionner mon indexe plus ou moins au bon endroit.

Ici…

Je relâchais la tension dans mon bras pour le laisser pointer la lumière juste entre ma colonne vertébrale et mon omoplate. Il pourrait alors y voir apparaître trois zéros. Je baissais la tête, incapable de continuer à le regarder, je posais donc mon regard sur mon ventre qui commençait tout doucement à sortir. Je glissais mes mains sur mon ventre pour le caresser, j’avais hâte de parler du bébé avec lui mais je savais que lui apprendre que j’étais une mutante était tout aussi important. Que ce soit pour notre relation ou pour le bébé.

©Tagada
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Ven 10 Mar - 20:08
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Nothing Else Matters
Je lui avais tendu la lampe, mais elle l'avait refuser en secouant la tête, j'étais complètement largué, je ne voyais pas ce que je devais faire avec et encore moins quand elle commença à se deshabiller. J'avais beau être novice, je ne pensais pas pouvoir appercevoir le bébé avec ce genre de lampe. Avant notre dispute, je l'aurais aidé à se deshabiller, afin de pouvoir caresser son corps et profiter de nos ébats, là même si je me rendais compte qu'elle hésitait, j'étais incapable de bouger, mon regard non pas fixé sur ces seins, mais sur son ventre. Le pull avait caché sa petite bedaine, mais là je l'apercevais enfin, alors qu'elle se trouvais en débardeur devant moi. De nouveau l'envie de l'allonger et de faire connaissance avec son ventre me saisit. Je revins à la réalité quand elle me tourna le dos, je me sentais réellement con à cet instant, les bras ballants, la lampe à lumière noire dans la main à ne pas savoir quoi faire alors qu'elle s'étirait dos à moi. Seulement après quelques secondes elle tapota un endroit de son index et alors que comprit. Ok J'allumais alors la lampe et la braquait à l'endroit indiquer. Il me fallut encore quelques seconde pour voir la marque apparaitre, ou plutôt les trois chiffres à l'encre invisible qui brillait d'un bleu pale. Trois 0 alignés les uns à côté des autres. Je les connaissais bien ces chiffres, tout les mutants en avait un, ils étaient marqués afin de les retrouver plus vite, tatouer comme des animaux.

Je pris une profonde inspiration alors que le silence s'eternisait. J'éteignis la lampe, la lançais sur le fauteuil pas loin et passais ma main sur mon visage. Je n'étais pas en colère contre Maddy, ni même dégoûtée, je l'aimais quoi qu'il arrive, mais soudain plusieurs données me sautaient au visage. Elle était une mutante et je ne pouvais m'empêcher de me demander si son père était au courant, car jamais je n'en avais entendu parler et puis il y avait ce bébé, notre bébé qui avait une chance de naitre mutant, l'un des premiers surement et si jamais les scientifiques l'apprenait, le premier mutant naturel à naitre, alors ils en ferait une bête de laboratoire et ça ne je pouvais pas le permettre. Je me rendis compte que le silence s'éternisait. Je m'approchais alors d'elle, déposant mes lèvres à l'endroit où se trouvais la marque alors que mes bras passaient autour de sa taille pour rejoindre ces mains sur son ventre. ça ne change rien à ce que j'éprouve pour toi. Vous êtes ma famille, je vous aimes et je ne laisserais personne vous faire du mal. Mes lèvres se posèrent contre son cou, glissant doucement sur sa peau. Nous avions encore tellement à parler, des choses difficiles, mais là j'avais juste besoin de la sentir contre moi, de sentir que de nouveau nous étions ensemble et ceci définitivement. Alors je lui fit tourner la tête pour capturer ces lèvres pour lui offrir un baiser langoureux, amoureux alors que ma langue venait à la recherche de la sienne.
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Ven 10 Mar - 22:39
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