Projet Mutant
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Le titre viendra demain sauf si vous avez une idée. #Zephyr&Maddy
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Filant immédiatement après la sortie de l’école, je sentais que j’allais m’engager dans quelque chose qui me dépassait, mais il fallait que je le fasse. Je n’aimais pas faire ça, mais depuis que maman n’était pas au mieux de sa forme, j’avais fait tout ce que je pouvais pour essayer de l’aider et c’était ainsi que ma télépathie avait agi, me donnant quelques informations sur le père de mon futur frère ou ma future sœur, et j’avais fini par trouver ce qu’il me manquait par mes propres moyens. En fait, j’avais surtout été beaucoup plus attentive que d’habitude dans la rue, oubliant mes habituels moyens de distractions pour ne pas avoir à m’immiscer dans l’esprit des gens. Là, je me trouvais à l’écoute de tout ce que je pouvais apprendre sur ce Zephyr, et ce fut comme ça que je sus comment le trouver. Je devais cependant l’avouer, je n’étais pas des plus à l’aise alors que je m’enfonçais dans le centre-ville. D’habitude, je rentrais immédiatement chez moi après l’école et, même si je connaissais Old Town pour avoir été gardé par Hati et Emilia plus d’une fois, savoir que je me rendais dans un endroit inconnu était différent. Mais bon, trouver l’adresse ne fut pas des plus difficiles à trouver et, tandis que j’attendais à la porte après avoir sonné, j’essayé de savoir ce que je pourrais bien dire à la personne qui m’ouvrirait.

Ainsi face à l'encadrure de la porte, je n’eus pas longtemps à attendre. Une brune vint m’ouvrir, et je ne pris pas le temps à chercher à justifier ce que faisait donc une gamine de onze faisait là, allant tout de suite droit au but. « Bonjour, on m’a dit que je pourrais trouver Zephyr ici, c’est urgent, j’ai besoin de lui parler. » J’espérais que mon empressement face effet et, pour une fois, je m’autorisais à observer sa réaction grâce à mes capacités. Je n’aimais vraiment pas me concentrer sur les pensées que je pouvais entendre, mais j’espérais que ma petite action fasse retrouver un peu de bonheur à maman, alors je mettais mes principes de côtés. Heureusement pour moi, j’avais tapé juste et je pus avoir le fameux Zephyr devant moi. Il fallait maintenant que je le sorte de là pour pouvoir lui parler en paix, alors je ne réfléchis pas vraiment et attrapa sa main pour l’inciter à me suivre, sans me soucier de sa réaction. « Viens, il y a une urgence, c’est à propos de mam.. Maddy. » Je ne savais pas exactement ce qu’il savait de moi, alors j’avais préféré me reprendre au lieu de tout simplement user le « maman » dont je me servais tout le temps maintenant.

Sans chercher à en dire plus, j’entraînais Zephyr un peu plus loin, là où je savais que personne ne me verrait, et ce ne fut qu’à cette certitude que je fis halte pour lui faire face. Mon plan premier avait été de le ramener à la maison pour qu’il y ai une discussion, mais en le voyant chez l’autre personne, j’avais quelque peu dérivé, optant pour autre chose. Faisant appel à mon pouvoir premier, je me permis de laisser un bon petit litre d’eau tomber sur la tête du militaire, affichant une moue sérieuse et un peu dur. « Ça, c’est pour aller voir ailleurs alors que ma mère t’aime. » Je savais que je n’aurais pas dû faire usage de mes pouvoir ainsi, mais j’avais pas apprécier qu’il se moque de celle qui prenait désormais soin de moi et j’avais agi avec impulsivité. Comprenant tout de même mon erreur juste après, j’eu l’air subitement moins sûre de moi. « Euh… Je n’aurais pas dû faire ça. Écoute, il ne faut rien dire, mais tu dois parler à Maddy. Elle ne va pas bien depuis que vous vous êtes fâchés. Je peux lui dire de nous rejoindre chez toi ? » J’avais un téléphone au fond de mon sac à dos et il me fallait juste trouver les bons mots pour que maman nous rejoigne sans qu’elle s’inquiète trop, même si je sens que c’était râpé pour cette histoire. J’attendis l’assentiment de Zephyr pour la contacter alors, simulant la volonté de lui faire une surprise en lui demandant de me rejoindre à une adresse précise. Cette partie-là était totalement improvisé, mais je venais de tremper le militaire et je n’allais pas lui demander d’attendre dans la rue que ma mère nous rejoigne, il valait mieux qu’il aille au sec.

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Lun 20 Fév - 23:49
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Nothing Else Matters
J'étais assis dans ce salon qui en apparence était douillet et accueillant, mais je le savais moi, s'était un lieu sordide. Ma mission m'avait été donné par le commandant en personne alors que je rentrait de la base, après que Maddy m'ai quitté. Je ne voulais pas y croire, mais intérieurement, je savais que le commandant avait eut vent de ma relation avec sa fille. Comment, je n'en savais rien, mais la punition avait été sans appel. Depuis deux mois maintenant j'étais en mission d'infiltration, dans un groupe antimutant des plus dangereux. Pourtant, même si leurs activités me dérangeait, même si je faisais tout pour les ralentir et les dynamiter, je n'arrivais pas à me sentir réellement concerné. En faite depuis que Maddy m'avait quitté, plus rien ne me touchais réellement, je faisais mon boulot, je rentrais chez moi le soir et j'attendais les yeux grands ouverts qu'une nouvelle journée commence. Je savais que je ne tiendrais pas éternellement, que viendrait le jour où je ferais un pas de travers et que soit le commandant, soit Freyja me ferait la peau et je ne savais pas si j'étais pressé ou non que ce jour là arrive. Pourtant ce qui s'annonçait être une morne journée à lire encore et encore des dossiers à tenter de retrouver les mutants cacher parmis la population, un coup de sonette à la porte changea complètement la donne. Je n'étais pas chez moi, alors je laissais Freyja ouvrir la porte, sans du tout écouter ce qui se disais, car discrètement, j'étais en train d'effacer quelques données compromettante dans un des dossiers que je lisais. C'est alors que la voix de ma "patronne" m'appella depuis l'entrée. Je me dépêchais de la rejoindre pour voir une petite fille sur le pas de la porte. Je l'observais un instant, surpris je la laissais me prendre la main et m'attirer plus loin. J'étais surpris, car elle avait parler de Maddy et que mon coeur ne pus retenir un soubresaut car selon la petite il semblait y avoir un problème. Je reviens plus tard Freyja, un problème de famille. Je soupirais intérieurement, heureusement, je m'étais inventé une histoire avec une grande famille donc mon mensonge et l'intervention de la petite ne devrait pas réellement me mettre dans la merde.

Je la suivit en silence, me demandant qui elle pouvait être pour Maddy et surtout quel pouvait être les problèmes qu'elle avait pour qu'une enfant vienne me chercher alors qu'elle m'avait largement bien fait comprendre qu'elle me detestait. J'étais perdu dans mes pensées et je ne vis pas du tout l'eau glacée arrivé, me déclenchant un frisson et surtout me ramenant au moment présent. Je regardais la petite les yeux ronds, cherchant la bouteille dans ces mains avant de comprendre. Bordel de merde. Je l'attrapais par le bras et la tirais derrière moi, j'avais à peine entendu  ces mots, j'étais sur le quivive. Tu ne peux pas faire ça comme ça, tu te rend compte du danger dans lequel tu nous met. Mes pensées s'affolaient, Freyja ne me faisais pas encore confiance totalement, elle avait tendance parfois à me faire suivre et s'ils avaient vu ce qu'elle venait de faire... soudain, je fus percuter par les mots de l'enfant et je me retournais vers elle. Ta mère ? Maddy est ta mère. Là ça devenait carrément dingue, je fixais la petite, cherchant une ressemblance avec sa mère, alors qu'elle avait dit qu'elle m'aimait, je ne voulais pas y croire, penser qu'elle avait des sentiments pour moi après la scène qui s'était jouer était totalement inconcevable. Je la regardais alors quand elle repris la parole, s'excusant à sa manière pour l'eau et me parlant une fois de plus de Maddy, je n'allais pas bien non plus depuis ce jour-là et je ressentis un tel besoin de la voir que je fus incapable de refuser. Appelle là, je te conduis à la maison petite.

Je n'habitais pas très loin, alors il ne nous fallut que quelques minutes pour rejoindre mon domicile, je la fis rentrer. Installe toi, je vais me changer. Je me dirigeais rapidement vers ma chambre, elle m'avait trempé et je pris quelques minutes pour me changer, ensuite je m'installais sur le lit prenant ma tête entre mes mains et essayant de faire le vide, de me calmer, pas sur finalement que la faire venir ici soit une bonne idée. Si jamais le commandant l'apprenait ou même Freyja, je ne devais pas la mettre en danger, les mettre en danger puisqu'il semblerait qu'elle m'ai elle caché un enfant. Je soupirais, pas sur de ce que je devais faire, attendre ou bien mettre la gamine dehors, quand soudain, la sonnette décida pour moi. Maddy était là, je n'avais plus aucun moyen de reculer maintenant, je me relevais quittant rapidement la chambre pour aller ouvrir. Son visage, je me fixais sur son si beau visage et j'eus du mal à ne pas lui faire un petit sourire tendre, elle m'avait manqué et je m'en rendais compte seulement maintenant. Bonjour Maddy. Ta fille est dans la cuisine. Je lui ouvrit la porte en plus grand pour la laisser entrer.
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Mar 21 Fév - 12:57
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Judith & Zephyr & Maddy

Dire que je sonnais à la porte était un euphémisme. Disons que je m’existais plus sur la petite sonnette qu’autre chose. En ce moment, mes émotions faisait les montagnes russes et quand Judith n’était pas rentrer de l’école, j’avais dut me contrôler pour ne pas prendre ma voiture et faire le chemin pour la trouver. Ou appeler tous les parents de ses amis pour savoir si elle n’était pas avec eux. J’avais fais le pied de grue, totalement mortifiée, devant la porte d’entrée sous les commentaires de mon téléphone que j’avais tenter d’ignorer. Et le message qu’elle m’avait envoyé ne m’aidait en absolument rien. J’avais a peine pris le temps de fermer la maison que j’avais déjà démarrer la voiture et que j’étais partie en direction de l’adresse qu’elle m’avait donner. Adresse que je ne connaissais absolument pas… Nope, ça ne m’aidait pas à me calmer. J’avais parcourus le chemin en un temps record et me voilà en train de martyriser une pauvre sonnette…

Je me figeais en le voyant m’ouvrir la porte. Une vague d’émotion me submergea totalement. Dans quoi Judith s’était embarquée ? Comment s’était-elle retrouvée chez lui ? Pourquoi souriait-il alors que nous nous étions séparé en si mauvais terme et qu’il avait ignorer toutes mes tentatives pour le contacter ? J’avalais difficilement ma salive. J’avais supposé qu’il ne voulait plus entendre parler de moi et maintenant que j’avais découvert le tatouage… ou plutôt le numéro, que j’étais pour le fort, je m’étais dis que les choses étaient mieux ainsi. J’étais passé de l’autre côté, je faisais partie des personnes à traquer et tuer… Et voilà que ma fille se trouvait là chez lui, inconsciente des risques qu’elle prenait.

Je hochais simplement la tête pour le saluer et pour qu’il sache que j’avais compris. Il s’était d’ailleurs écarter pour me laisser passer et je pénétrais pour la première fois chez lui, mes yeux firent un rapide tour de l’environnement pour trouver la cuisine. Dans un sens, je fus rassurée de ne voir personne d’autre que lui. Mais je ne m’attardais pas trop sur la question et je me hâtais vers la cuisine où je découvrais Judith assise. Je me retrouvais un genou à terre à côté d’elle plus rapidement qu’un battement de cœur et je l’inspectais des pieds à la tête pour m’assurer qu’elle allait bien, mais aussi pour m’assurer que son tatouage n’était pas visible. Je pris son visage entre mes mains et je déposais un baiser sur son front avant de la prendre dans mes bras. Je savais que j’étais au bord des larmes, je lutais autant que je pouvais pour ne pas craquer mais c’était de plus en plus difficile.

Ne me fais plus jamais peur comme ça !

©Tagada
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Mar 21 Fév - 14:07
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Alors que je m’étais mis en quête de trouver Zephyr, je l’avais sorti de chez une femme que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, et sans chercher à savoir quoi que ce soit, je l’avais arrosé en pensant qu’il était allé voir ailleurs au lieu de rester avec ma mère. La réaction avait peut-être été puérile, mais je restais une enfant après tout et je n’avais pas vraiment réfléchi. Sa remarque alors qu’il m’avait tiré à l’abri m’avait cependant amusé, bien que je ne montrais rien. Bien sûr que je me rendais compte du danger, mais je n’allais pas lui parler de ma télépathie pour lui assurer qu’il n’y avait personne. J’avais déjà fait la bêtise de révéler mes capacités aquatiques, je n’allais pas ajouter les révélations sur ma télépathie à la liste de choses faite et à venir qui n’était pas vraiment à faire. Je ne pus cependant m’empêcher de confirmer quand il sembla comprendre qui était Maddy pour moi. « Oui, elle l’est, et je m’inquiète pour elle. » Mais je n’en disais pas plus, préférant qu’on soit un peu plus à l’abri d’oreille indiscrète. D’ailleurs, je le suivis sans protester jusqu’à chez lui en profitant pour demander à maman de m’y rejoindre, cherchant les bons mots pour ne pas l’inquiéter, ce qui allait être peine perdue.

Une fois chez lui, j’eu un mouvement de tête pour lui dire que j’avais compris, avant d’aller m’installer dans la cuisine. Je n’avais plus qu’à attendre pour espérer voir une réconciliation, et j’espérais vraiment que mon idée fonctionne, même si c’était peut-être enfantin. Alors que le silence se faisait dans la pièce, ça ne l’était pas vraiment à mes yeux. Même si j’essayais de penser à autre chose, je ne pouvais pas m’empêcher de capter le tourment de Zephyr, et je m’en mordais les lèvres en me disant que j’aurais peut-être dû prendre plus de pincette. J’arrivais à échapper aux pensées habituelles de ma mère, à force de m’y entraîner, mais là je le sentais s’inquiéter. Cependant, je fus tirée de ma propre pensées par d’autre que je reconnaissais très bien s’approcher. Je me rendais compte que je n’avais pas pu empêcher Maddy de s’inquiéter et, avant que je ne déboule pour aller la rassurer, prenant le temps de trouver comment tout lui expliquer, ce fut elle qui débarqua dans la cuisine après que le militaire lui ai ouvert. Instinctivement, mes bras se refermèrent autour de son cou pour la rassurer. « Tout va bien, je ne voulais vraiment pas t’inquiéter. » Je comprenais parfaitement toutes les peurs qu’elle avait pu avoir et qui m’avait été confirmé quand elle avait vérifié que ma marque était bien dissimulée sous mon pull. « Il fallait que je fasse quelque chose. Tu n’allais pas bien et puis avec… avec ce qui s’est passé depuis qu’on sait tu sais quoi, je voulais faire quelque chose. Et puis, il t’aime toujours. » J’avais chuchoté ma dernière phrase pour être sûre qu’elle soit la seule à m’entendre, avec un de ces petits sourires que je pouvais avoir parfois quand j’étais fière de moi.

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Mar 21 Fév - 17:23
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Nothing Else Matters
On ne peux pas dire que nos retrouvailles furent chaleureuse, car elle n'ouvrit même pas la bouche pour me répondre, se contentant d'hocher la tête et de passer devant moi comme si je n'étais pas réellement là pour se diriger ensuite vers la cuisine et retrouver sa fille, dont je ne connaissais toujours pas le prénom et s'était peut être mieux comme ça. Je pris le temps de refermer la porte, me demandant pourquoi j'avais autorisé tout ça, pourquoi je ne l'avais pas envoyer balader avant de retourner à ma mission, je soupirais un moment, fermant les yeux en posant mon front contre la porte. Maddy n'avait pas quitté mes pensées un instant et là quand elle s'était présentée devant moi, malgré les mots échangés je n'avais eut qu'une envie, la prendre dans mes bras. Je pris une profonde inspiration, avant de me redresser et d'aller les rejoindre, je n'entrais pas totalement dans la cuisine, m'adossant au chambranle de la porte, les bras croisés devant moi, je fronçais un instant les sourcils quand la petite se mit à parler à demi-mot. Pourtant je gardais le silence un moment plonger dans mes pensées et surtout l'image de la petite m'arrosant par la simple pensée me turlupinait. J'ai pensé qu'elle serait plus en sécurité ici. J'avais brusquement pris la parole, Maddy devait se rendre compte qu'il était dangereux pour toutes les deux d'être vu en ma compagnie.

Je me redressais alors m'approchant d'elle, j'étais décidé à ne pas revenir sur notre dispute, en plus avec la mission actuelle j'étais persuadé que cela ne ferait qu'empirer les choses si elle venait à l'apprendre. Ta fille doit être plus prudente, Maddy, son secret sera bien garder, mais il y a des gens en ville qui ne ferait aucun sentiment. Je ne voulais pas faire peur à la petite, pourtant, il fallait bien se mettre en tête que les mutants n'était pas bien vu depuis le manoir. Je ne savais pas si elle était au courant pour le groupe de Freyja, mais sa fille risquait gros et contrairement à moi, elle n'hésiterais pas à tuer une enfant. Je soupirais alors en laissant mon regard glisser sur la jeune femme, elle hantait le peu de sommeil que j'avais, elle hantait mes pensées et la voir là près de moi ravivait plus encore la douleur de l'avoir perdue. J'aurais voulu réussir à tout lui expliquer, à pourquoi j'étais resté au fort, pourquoi je haïssais les mutants, pourquoi je l'aimais elle tellement et que non jamais je n'aurais pu accepter une mission comme elle le pensait. Je détestais cette situation, ces non-dits, mais là j'étais décidé à ne rien dire. Dans l'état actuel des choses mieux valait qu'elle soit loin de moi, même si ça me tuait à petit feu et puis elle n'était pas seule finalement puisqu'elle avait cette petite fille dont elle avait réussit à me cacher l'existence.
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Mar 21 Fév - 22:12
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Judith & Zephyr & Maddy

J’étais déjà aux bords des larmes quand je l’avais prise dans mes bras qu’il ne m’en fallut pas beaucoup plus pour craquer. Je sentis les larmes couler le long de mes joues et je retins ma respiration pour pleurer en silence. Je savais que Judith ne pouvait pas se tromper. Les gens ne protégeait pas leur pensées à côté d’elle parce qu’ils ne savait pas qu’elle pouvait les entendre. Mais alors que l’entendre me dire qu’il m’aimait encore aurait dut me faire exploser de joie, mon cœur se brisa un peu plus. Je comprenais maintenant pourquoi la petite fille avait fait tous ces efforts pour retrouver Zephyr et me faire venir jusqu’ici mais c’était de toute façon vain… Il n’avait répondu à aucun de mes messages quand j’avais voulu le mettre au courant pour le bébé et maintenant que j’avais découvert que pour une raison qui m’échappait encore, je faisais partit des mutants qu’il traquait et tuait. J’avais beau être enceinte de lui, je ne savais pas jusqu’où il était capable d’aller et pour le moment je ne me sentais pas plus en sécurité que j’estimais Judith en sécurité ici. Pour autant que j’en savais, Judith était même peut être tombée dans un piège du gouvernement pour l’attrapée…

Je pris une grande inspiration pour calmer mes larmes. Je ne voulais pas que Zephyr se fasse de fausses idées et penser que j’étais venue pleurer ici a cause du bébé. Je me redressais finalement en déposant un nouveau baiser sur le front de Judith. J’essuyais mes larmes avec la manche de mon pull avant de me retournée. J’allais remercier Zephyr et prendre congé avec Judith, inutile de remuer le couteau dans la plaie alors que j’aurais surtout eut envie d’être du même côté que lui, mais quelque chose dans mes paroles me glaça le sang. Il savait. Quelque chose s’était passer avant mon arriver et il savait que Judith est une mutante. La panique s’empara de moi, même s’il venait de me dire que son secret était bien gardé, jusqu’à quel moment le garderait-il ? Zephyr en savait déjà presque trop et nous n’étions pas assez proche pour m’assurer qu’il n’irait pas révéler que Judith vivait avec moi. Mon regard se posa sur elle et je lui demandais mentalement ce qu’elle avait fait. Puis je me retournais vers Zephyr pour ne pas lui donner l’impression que je l’ignorais intentionnellement.

Je suis désolée pour le dérangement…

Et j’aurais bien chercher les mots pour le remercier de ne pas avoir livrer Judith mais de m’avoir attendu mais je sentis une nausée me saisir. Je posais une main sur ma bouche et mon regard se mis en quête d’essayer de trouver ce qui pourrait être la porte de la salle de bain mais je ne connaissais pas assez l’environnement.

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Mar 21 Fév - 23:03
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Je n’avais pas lâché Maddy une fois que je me trouvais dans ses bras. Même si tout allait bien pour moi, je sentais la flopée de pensées qui lui traversait l’esprit et je ne pouvais m’empêcher de les ressentir. C’était le défaut de ma télépathie. Quand je me sentais proche de quelqu’un, je ne pouvais m’empêcher d’être quelque peu empathe avec elle et s’était totalement le cas avec ma mère. Et je devais l’avouer, je ne m’attendais pas vraiment à sa réaction quand je lui avais dit que Zephyr éprouvait toujours des sentiments pour elle. Déjà que l’amour me semblait compliqué quand je le sentais dans l’esprit des collégiens que je croisais, mais là, j’avais l’impression de me retrouver au centre d’une énigme sans fin. Je sentais que ma mère éprouvait toujours des sentiments pour lui, et s’était la même chose. Alors pourquoi tout semblait si compliqué ? Sans compter que je ne comprenais pas tout ce qui se passait dans leur tête et c’était déjà un miracle que j’arrive à différencier les pensées de chacun. « Tout va bien maman. Ne pleure pas, ça va aller. » Même si je ne savais pas comment ça allait se passer, j’essayais de la réconforter comme je pouvais, n’aimant pas la voir ainsi. Je sais qu’habituellement, c’est plutôt les parents qui réconfortent les enfants, mais là c’était plutôt l’inverse. Mais tout en essayant de la rassurer, j’étais intriguée par les pensées de Zephyr que je n’arrivais pas à mettre de côté. Je ne savais pas si c’était en rapport avec le fait que je me sentais impliqué ou autre chose, mais tout ce que j’avais appris à faire pour ne pas être affecté par l’esprit des autres, je n’arrivais pas à les mettre en pratique.

La remarque du militaire alors que Maddy semblait vouloir s’en aller me fit avoir la petite moue si reconnaissante des enfants qui avaient fait une bêtise. Là, il ne me fut pas difficile d’entendre la question mentale, et je sortis ma tête d’ange habituelle. « Rien de grave. Je te jure que je n’entendais personne dans les alentours, je m’en suis assurée. » Bon, je ne lui disais pas réellement que j’avais arrosé Zephyr, et ceux en pleine ville, mais je savais ce qu’elle allait en penser et je ne faisais pas attention au fait que je répondais à une question muette. Cependant, je n’eus pas le temps de penser à autre chose, car l’état de ma mère n’était pas au mieux et j’eu presque l’impression d’avoir la nausée en même temps qu’elle. « Vite, où sont les toilettes ? Ou la salle de bain ? Enfin, quelque chose pour maman. » Je m’étais tournée vers le militaire en essayant de faire comprendre l’urgence de la situation, espérant que ça allait aller pour Maddy.

Je le laissais l’y emmener, les suivant quand même et je ne pus m’empêcher de poser quelques questions qui m’avaient tracassées l’esprit quand j’essayais de réconforter maman. « Dis Zephyr, pourquoi tu nous détestes ? » C’était de manière totalement innocente, mais je l’avais entendu pensé qu’il haïssait les mutants et, en étant une, je me sentais en partie concernée. « C’est à cause de ta mission ? Je ne voudrais pas qu’on te mette en mauvaise situation, même si tu n’as jamais répondu aux messages de maman, ce qui n’est pas trop gentille. » À la minute même où je parlais, je me sentais un peu bête. J’évoquais des choses qu’il avait pensé, sans que cela ne soit dit à haute voix et je ne m’étais pas dit une minute que cela pouvait poser quelque peu problème.

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Mar 21 Fév - 23:48
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Nothing Else Matters
La situation était particulièrement étrange, me faire à l'idée que Maddy était maman, qu'elle élevait une mutante et que ça personne au fort ne semblait le savoir. Revoir Maddy tout simplement et lutter contre mes propres sentiments voilà qui était déjà beaucoup. Alors je restais à bonne distance des deux, mais je n'avais pas pus m'empêcher de mettre Maddy en garde, se n'était pas moi le risque, non je tiendrais ma langue, car contrairement à tout ce qu'elle semblait croire, je ne chassais pas tout les mutants sans distinction, en faite, je cherchais les plus dangereux dont une en particulier et la petite fille ne semblait pas dangereuse. J'hochais la tête quand elle s'excusa pour le dérangement, je la sentais sur le départ et j'aurais aimé trouver quelque chose à lui dire pour la faire rester, mais rien ne me venait à l'esprit, car il était impossible de parler devant la petite. Je tendis pourtant l'oreille, car les paroles de celle qui avait amener Maddy ici était des plus intrigante, elle parlait de n'entendre personne et si venant d'une personne normale, je n'aurais surement pas relever, là je dois dire qu'elle me mit la puce à l'oreille.

Maddy avait un peu blanchit, je dois bien l'admettre, ainsi quand la petite demanda les toilettes pour sa mère, je ne discutais pas, laissant la jeune femme partir sans qu'une bouffée d’inquiétude ne me submerge. J'avais envie d'aller la rejoindre, m'assurer que tout allait bien et je savais que tout ça m'était interdit maintenant. Si la petite m'avait largement intriguer, sa question qui me sortit de mes pensées me fit la regarder droit dans les yeux. J'étais sur le moment incapable de parler, je ne pensais pas que Maddy lui ai parler de moi, du moins pas en précisant que je haïssais les mutants, comme je gardais le silence, elle continua et le doute ne me fut plus permis, elle parlait de choses que j'avais pensé alors qu'elles discutaient toutes les deux. J'eus un petit sourire amusé, j'aurais du me douter que l'eau n'était pas la seule de ces capacités et que même si elle était petite, elle devait cacher bien d'autre choses. Tu es une petite fille exceptionnelle. Mais j'allais devoir sérieusement parler à Maddy, si son père apprenait pour elle, pour ces capacités alors il chercherait à l'utiliser. Je me repris bien vite, elle pouvait lire les pensées, je devais donc faire attention à ce qui me passais par la tête et surtout je voulais répondre à ces questions. Je ne les hais pas tous, toi je t'aime bien tu sais. J'avais tenté de faire un peu d'humour, mais je n'étais pas sur d'avoir réussit.

Soupirant je m'installais alors sur une chaise en face d'elle. Je n'ai jamais tué de mutant, je les ai toujours capturer en vie, mais ... Certains me font peur, ils ont une puissance en eux démesurés et certains en profite pour faire le mal. Une seule image s'imposa à moi, celle de mon meilleur ami et je sentis ma gorge se serrer, je repoussais tout ces souvenirs, toutes ces pensées pour qu'elle ne puisse pas comprendre de quoi certains mutants étaient capable. Elle m'a envoyé des messages ? J'étais surpris, j'avais pensé que jamais elle ne voudrait me reparler, qu'elle ne voudrait jamais reprendre contact avec moi et je ne pus m’empêcher de sentir un petit sourire naître sur mon visage. Après que ta mère et moi ce soyons fâché, le commandant, à décidé de m'envoyer sur une nouvelle mission, la femme que tu as vu, est ma mission et non ... ma nouvelle copine. Je n'avais pas parler de grand-père ne sachant pas ce que la petite savait, je ne voulais pas commettre d'impair et surtout j'avais voulu éclaircir un point d'ombre, Freyja n'était en rien une relation sentimentale, elle ne le serait jamais d'ailleurs. Tout mes anciens téléphones ont été confisqué, je n'ai jamais eut les messages de ta mère. Maintenant ma curiosité était piqué, pourquoi avait-elle chercher à me revoir.
[/quote]
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Mer 22 Fév - 0:18
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Judith & Zephyr & Maddy

Rien de grave… Il allait falloir que nous revoyons la définition de ce qui pouvait être grave ou non. C’était ma faute, j’avais voulu la protégée et ne pas compliquer les choses pour elle, je ne lui avais donc pas tout dit. Mais je n’eus pas le temps de lui répondre ou de prendre congé au prêt de Zephyr qu’une nausée me saisit. Heureusement la petite fille réagit rapidement et il m’indiqua la salle de bain dans laquelle je m’engouffrais, prenant à peine le temps de fermer la porte. Voilà que je me retrouvais à genoux dans la salle de bain de mon ex en train de rentre tout ce que j’avais manger dans la journée… Adieu mes granolas… Vous aviez été si bon…

Je m’essuyais la bouche avant de tirer la chasse d’eau. Je rabattit le dossier pour poser mon avant bras dessus et mon front sur mon avant bras. Je n’étais pas mécontente d’être enceinte, je pensais être en paix avec le fait d’élever un enfant seule. Après tout, j’avais adopté Judith… Bon, Judith était déjà grande quand je l’avais trouvée, la situation n’était pas la même pour cet enfant. Mais puisque de toute façon Zephyr ne m’avait jamais répondu, il ne devait pas vouloir être mêlé à tout ça. Et je pouvais trouver un million de raison qu’il aurait pût avoir pour ce choix. Pendant un instant je me sentis ridicule et minable en train de pleurer dans mon coin parce que je venais de vomir chez lui.

Il me fallu un petit moment pour me ressaisir et me relever lentement. Je ne voulais pas non plus faire une chute de tension et perdre connaissance. Je remontais les manches de mon pull et j’ouvris l’eau pour me rincer la bouche. J’en profitais pour me passer l’eau fraiche sur le visage. J’évitais soigneusement de me regarder dans le miroir en me doutant que j’avais une mine affreuse mais si je ne le voyais pas, je pourrais peut être faire comme si je ne savais pas du tout. J’allais retourner chercher Judith pour partir mais je n’avais pas totalement fermer la porte et l’entrebâillement, maintenant que je restais silencieuse, me permettais d’entendre leur conversation et la curiosité me domina, je restais planter là, le regard dans le vide, pour écouter leur échange.

©Tagada
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Mer 22 Fév - 2:05
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Je me doutais que j'allais devoir m'expliquer par rapport à la remarque de Zephyr, et les pensée de ma mère ne faisaient que me le confirmer. J'avais beau tempérer en la rassurant de suite sur le fait qu'il n'y avait eu personne pour me voir, je sentait bien dans son esprit qu'on avait pas vraiment la même définition à ce sujet. Seulement, notre « conversation » semi-mental ne put vraiment continuer. La nausée de Maddy me prenant aussi à cause de ma télépathie, j'avais demandé en urgence au militaire un endroit pour qu'elle puisse s'occuper d'elle. Alors qu'elle se rendait dans la salle de bain, j'étais restée non loin de la porte pour parler avec le jeune homme. J'oubliais que ma faculté à lire les pensées me donnaient des informations que je n'étais pas censée savoir, alors je ne m'étais pas vraiment méfiée des questions que j'avais posée. J'étais intriguée de savoir pourquoi il détestait les mutants, alors j'étais allée au plus simple en le lui demandant. Sa remarque en voyant qu'il avait compris me tira un sourire semi-confus. S'était involontaire que je me faufilais la plus part du temps dans les pensées des autres et je savais que ça relevait de l'ordre du privé. Seulement, Zephyr ne semblait pas s'en offusquer et je fus même amusée de le voir essayer de penser différemment pour me préserver de certaines choses. C'était géniallisime de sa part, mais en même temps, il ne pouvait pas se douter que je savais ce que ferait le fort s'ils me mettaient la main dessus. D'ailleurs, ils avaient déjà essayé de contrôler ma télépathie par le passé, et je n'en savais rien à l'époque. Pourtant, je préférais faire comme si je n'avais pas capté la pensée alors qu'il m'expliquer qu'il ne haïssait pas tous les mutants. « Moi aussi je t'aime bien. » Je n'avais certes pas grand chose sur quoi me baser, mais du peu que j'en avais vu pour le moment, je l'appréciais.

Alors qu'il continuait de m'expliquer sa position par rapport aux autres mutants, je n'arrivais pas à m'empêcher de capter ses pensées en même temps. Même si cela restait un de mes plus grand souhait par rapport à mes pouvoirs, je n'avais jamais eu l'occasion de désactiver cette télépathie, sauf quand s'était sous l'effet de médicament. « En fait ils sont comme les humains. Certains sont bons et d'autre pas. » J'avais répondu avec un peu plus de sérieux, car j'avais pu voir que certains mutants étaient loin d'être fréquentable. La plupart des upsilon que j'avais côtoyé restait sympathique et bienveillant, mais tous ne l'étaient pas et j'avais pu le voir lors de ma fuite durant la révolte. Mais heureusement la conversation re dériva sur ma remarque comme quoi Zephyr n'avais jamais répondu aux message de ma mère et je fus aussi étonné que lui lorsqu'il me répondit. Je m'étais attendu à autre chose, mais je n'avais pas envisagé qu'il ne soit pas au courant. « Ben, elle t'en a envoyé plusieurs pendant ces deux derniers mois. Tu ne le savais pas ? » Mais en fait, j'eu bien vite une réponse à ma question. Alors qu'il m’expliquait son changement de mission et ainsi sa relation avec celle que j'avais prise pour sa nouvelle copine, la compréhension se peignit sur mon visage. « Aaaah, je comprends mieux. Désolé pour la douche froide dans ce cas, s'était injustifiée. » J'avais fini sur le ton de l’amusement, car du coup il n'y avait de raison valable à ce que j'agisse ainsi. Puis mes pensées furent attirée par autre chose. Trop concentrée à ne pas essayer de capter celles de Zephyr, je venais seulement de découvrir que, si Maddy n'était pas encore revenue, s'était parce qu'elle se trouvait à nous écouter. Faisant comme si je ne savais rien, je m'obligeai à ne pas détourner mon regard de manière à ne pas montrer que je savais que ma mère jouait les curieuse.

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Mer 1 Mar - 0:47
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Nothing Else Matters
Je ne comprenais pas le problème de Maddy, mais je n'avais pas réellement eut le temps de me poser des questions que la petite fille se mit à me questionner à son tour. J'avais tenter de lui expliquer les choses de la manière la plus simple possible et surtout en essayant de fermer mon esprit, de ne pas pensé à toutes les horreurs que j'avais vu au Fort. Je lui fis alors un grand sourire quand elle me retourna cette déclaration, je lui avait dit que je l'aimais bien, et elle n'avait pas hésité une seconde à me répondre de la même manière. J'avais chercher à lui expliquer pourquoi je traquais les mutants même si je ne les haissais pas tous, c'était difficile de trouver les bons mots, de lui expliquer correctement sans pourtant autant lui faire peur. Bien sur, comme les humains, malheureusement, certains sont doté de pouvoir puissants et pourrait faire beaucoup de mal. Tout en parlant je m'étais dirigé vers le frigo, j'en avait retiré une bouteille de jus de fruit et je sortis trois verres, j'espérais que Maddy irais, mieux d'ailleurs un instant mes pensées furent complètement tourné vers elle et je sentis l'amour que je lui portais m'envahir. Je me repris bien vite pourtant, je servais la boisson et m'amusais alors un instant, lui demandant mentalement si elle en voulait.

Je m'installais sur l'un des tabourets du plan de cuisine, buvant doucement mon verre alors qu'elle continuait à poser des questions et elle semblait tellement innocente qu'il était difficile de ne pas lui repondre. Pourtant quand elle parla des nombreux messages que sa mère m'avait envoyé je sentis mon coeur se serrer, j'avais lutter de toute mes forces pour ne pas l'appeler, pour ne pas passer la voir, pour surtout ne pas la mettre en danger à cause de ma mission, alors l'idée qu'elle ai pus après notre dispute avoir envie de reprendre contact avec moi me donna une violente bouffée d'espoir. Je restais silencieux, incapable de parler alors que la vie loin d'elle me semblait si terne, j'étais tombé amoureux d'elle et j'aurais tout donné pour avoir une chance de passer du temps en sa compagnie, juste pour pouvoir discuter, la voir sourire et l'entendre rire de nouveau. J'éclatais alors de rire quand elle s'excusa de m'avoir arrosé, selon elle je ne l'avais pas mérité, je n'étais pas d'accord, j'avais mérité cette douche froide pour ne pas m'être battus suffisament pour elle. J'eus alors un petit sourire en coin. Pour te faire pardonner, il te suffira de me dire comment tu t'appelle. Je ne connaissais toujours pas son prénom, ce qui dans le fond était embêtant. Je me relevais de nouveau, prenant conscience que l'heure tournait et qu'elle devait avoir faim. En attendant que ta mère sorte de la salle de bain, tu veux que je te prépare un truc à manger ? J'ouvrais de nouveau le frigo pour voir ce que je pouvais lui préparer, pas certains de savoir ce qu'une enfant devait manger.
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Mer 1 Mar - 22:54
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Judith & Zephyr & Maddy

J’attrapais la conversation en plein milieu, mais en faite ce fut entendre sa question qui me stoppa. Son ton était surpris, il n’avait pas l’air de savoir que je lui avais envoyé des messages. Pendant un instant je me demandais s’il était sincère. S’il n’avait vraiment pas reçu mes messages ou si ce n’était que pour les apparences. J’avais décidé d’attendre et les réactions de Judith me le confirmaient. Impossible qu’il réussis à la tromper. Je sentis les larmes envahir mes yeux, foutu hormones… Pendant tout ce temps, j’avais cru qu’il s’en fichait que le fait que je sois enceinte lui importait peu et j’avais fini par l’accepté, me disant que c’était mieux ainsi. Les pouvoirs de Judith étaient difficiles à cacher pour une vie de tous les jours et moi j’avais découvert que pour une raison ou une autre, les scientifiques du fort avec réussit à mettre la main sur ma mère. Je n’avais pourtant absolument aucune information puisque je ne trouvais aucune trace de mon dossier dans les dossiers informatique du fort. Être mère célibataire ne me faisait de toute façon pas peur et je ne savais pas si l’enfant aurait lui aussi des capacités ou non… Je m’étais convaincu que fréquenter Zephyr ne finirait que par compliquer la situation et je ne voulais pas que le fort remette la main sur Judith ou sur le bébé… Mon regard baissa pour se poser sur mon ventre. Ma main était déjà posée sur celui-ci. Je voulais protéger mes enfants plus que tout, pourtant je n’étais pas aussi forte qu’on voulait bien le faire croire. J’avais envie qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me serre dans ses bras et me murmurant que tout allait bien se passer. Je savais que ce n’était pas forcément vrai mais j’avais besoin d’entendre les mots. Que quelqu’un me dise que tout allait bien finir…

Je relevais la tête pour prendre une grande inspiration et calmer mes larmes, je savais que je ne pouvais pas rester éternellement cacher ici. Judith se doutais peut être même déjà que j’étais là en train d’écouter leur conversation. Je me concentrais d’ailleurs à nouveau sur ce qui se disais non loin de moi et je pus comprendre le « rien de grave »… Effectivement nos définitions étaient bien opposées… Utiliser ses pouvoirs en publique sur un militaire… Je me demandais si Judith se rendait vraiment compte de la catastrophe qu’elle aurait pût créé. En faite, je ne savais même pas pourquoi il était juste la à discuter tranquillement avec elle… Une peur me saisit soudain… J’étais bête de ne pas y avoir penser plus tôt ! Il gagnait du temps et je lui en offrait d’avantage en restant planter là à les écouter. Pire, je le trouvais adorable de vouloir lui donner a manger pendant que j’étais encore là dans la salle de bain. Mon cœur s’emballa et je pouvais le sentir pulser dans mes tempes. Je laissais ma main poser sur mon ventre tomber le long de mon corps et je posais enfin ma main sur la poignée pour ouvrir la porte et enfin sortir. Il était hors de question que je laisse le fort m’enlever Judith aussi facilement. J’essayais tout de même de garder un maximum mon calme extérieur. Si c’était un piège, je ne voulais pas qu’il puisse savoir et nous barrer le passage.

Désolée pour le dérangement. Viens Judith, on y va. Tout de suite.

©Tagada
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Mer 1 Mar - 23:41
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Le titre viendra demain
❧ Une petite douche froide ?


Maintenant que je m’étais rendue compte que j’étais peut-être allé plus loin que ce que j’aurais dû savoir à cause de ma télépathie, j’essayais de me forcer à me focaliser ailleurs pour ne pas être totalement prises dans l’esprit de Zephyr. Je n’aimais pas me faufiler comme une fouineuse, mais parfois j’oubliais de faire attention et j’agissais comme l’enfant que j’étais en posant des questions qui ne me regardait peut-être pas. Cependant, le militaire ne semblait pas s’en offusquer et bien au contraire, je pouvais sentir qu’il faisait attention à ce qu’il pensait, ce qui m’amusa quelque peu. C’était en voulant ne pas penser à quelque chose que mon attention était attirée, et pourtant, je trouvais ça génial de sa part de chercher à me préserver. Ça me donnait moins de travail de mon côté, surtout que me concentrer pour trier ce que je percevais avait le don de me donner des migraines inimaginables. Je remerciais tout de même cette capacité, car j’avais pu lui répondre que je l’aimais bien alors que je n’avais rien de concret pour me décider. C’était son esprit qui m’avait convaincu qu’il était quelqu’un de bien et je comprenais mieux pourquoi ma mère l’appréciait. Ce que je ne comprenais pas, s’était pourquoi ils ne se voyaient plus. D’ailleurs, prise dans mon interrogation, je n’avais pas vraiment réagi à sa remarque que certains mutants pouvait être dangereux, surtout que je fus bien vite prise dans la suite de ses pensées. Encore une fois, je n’avais pas voulu m'immiscer ainsi, mais je n'avais pas totalement le contrôle et ça me dépassait complètement. Pourtant, face à ces pensées qu'il avait pour ma mère, je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire attendrir. « C'est vraiment trop mignon. » Et une encore une fois, les paroles étaient sorties de ma bouche sans que je ne m'en rende réellement compte, mais c'était véridique.

La question mentale me tira de ma réflexion et me fit rire. C'était une habitude que j'avais avec Maddy, et je n'avais pas l'habitude qu'on se sert ainsi de mes capacités pour des choses toutes bêtes. Pourtant, ça pourrait presque sembler normale. Restant dans le dialogue muet une seconde, j'avais répondu d'un signe de tête affirmatif, avant de le remercier mentalement. Ce n'étais pas chose que je faisais souvent, mais c'était toujours amusant de laisser ma voix s'exprimer dans la tête des autres. Alors comme il m'avait proposé à boire, je m'installais aussi, sachant pertinemment que la distance ne m'empêcherais pas de savoir ce que pensait ma mère de ce qu'elle écoutait en douce. La conversation avait rapidement dérivé sur l'histoire des messages téléphonique et je me rendais bien compte du quiproquo qui. De ce que j'avais pu comprendre pendant les deux mois, maman avait cru que Zephyr ne répondait pas volontairement alors qu'il ne semblait même pas au courant de l'existence de ces fameux messages. Alors pour une fois, je me permettais de me concentrer un peu plus sur ce que pensait les deux personnes présents dans l'appartement et ne je pus m'empêcher de perdre le sourire une fraction de seconde. Sentir la tristesse de ma mère ne m'aidait pas à voir le bon côté, sans compter que je ne comprenais pas pourquoi ils restaient séparés alors qu'ils s'aimaient tout deux.

Pourtant, le rire de Zephyr après que je me sois excusé me tira de mes interrogations et me décrocha des pensées de ma mère pendant un instant. Il n'avait pas l'air contrarié au final de ce que j'avais fait et au contraire, il considérait qu'il l'avait mérité. Même si je ne comprenais pas totalement pourquoi, je ne cherchais pas à le contredire alors qu'il me demandait mon nom. Avec toute cette histoire, j'en avais complètement oublié de me présenter. « C'est pas bête ça. Je m'appelle Judith. » Même si je savais que ce nom avait été inventé de toute pièce comme mon passé, j'avais continué à l'utiliser en adoptant juste le nom de famille de Maddy. Alors que je continuais de m'amuser, voyant maintenant Zephyr se demander ce qu'une enfant pouvait bien manger, j'allais commencer à lui répondre qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que j'étais comme tout humain, à manger normalement, mais je me retrouvais prise par les pensées de maman. Je ne comprenais pas son raisonnement, mais je fus stupéfaite de la voir arriver jusqu'à l'idée d'un piège. Je voulu la rassurer mentalement, mais je la vis arriver vers nous pour me dire qu'on y allait. Habituellement, j'aurais sûrement acquiescer sans chercher à protester, mais pas là. Je ne pouvais pas rester sans rien faire alors qu'elle se méprenait totalement. Alors, pour une fois, je me permettais de m'opposer à sa demande, ne voulant pas la voir plus souffrir. « Mais pourquoi ? Ce n'est pas un piège maman. Il t'aime, il n'y a aucun doute et tu l'aimes aussi. Alors pourquoi tu veux mettre tant de distance ? Pourquoi c'est si compliqué ? »

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Jeu 2 Mar - 22:14
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Je fus surpris quand elle parla d'un truc mignon et sur le moment, je me demandais de quoi elle pouvait bien parler. C'est alors que je me rappelais mes pensées, je pensais à sa mère, à combien je l'aimais et de toute évidence, elle avait tout vu ? Entendu ? Capter ? Je ne savais pas comment les pensées lui arrivait, toujours est-il qu'elle savait. Je me retrouvais un peu con, je me passais la main sur la nuque, frottant mes cheveux comme à chaque fois que je me retrouvais gêné. Ouais on peut dire ça. Je lui souris alors, je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que se soit, car je me doutais qu'elle ne le faisais pas exprès et surtout aller savoir pourquoi, j'appréciais vraiment cette petite. Je ne la connaissais pas, pourtant, je ressentais déjà l'envie de la protéger, peut être parce que s'était la fille de Maddy ou bien parce qu'elle semblait si innocente et heureuse de vivre. En tout cas l'idée que quelqu'un puisse lui faire du mal n'était pas envisageable.

J'avais sortis du jus de fruit autant pour m'occuper les mains et l'esprit. C'est naturellement que je lui en avait proposé et c'est alors que je sursautais, faisant renverser un peu de mon verre sur le comptoir, mais je n'y pensais pas un instant alors que je la regardais fixement. Cherchant à savoir si j'avais réellement entendu sa voix dans ma tête ou bien, si j'étais en train de m'imaginer des choses. Vu son petit air espiègle, je dus me rendre à l'évidence, non contente de lire dans les pensées des gens, elle pouvait envoyer ces paroles dans la tête des autres. J'eus alors un petit sourire en coin. Ok ! Là tu m'épate. Je ris alors doucement, buvant une gorgée pour reprendre contenance.

Elle s'excusa et je lui expliquait que non, elle n'avait pas à le faire, après tout, s'était peut être mérité, j'aurais du me battre pour reconquérir Maddy plutôt que de laisser le temps passer à me morfondre, j'aurais du la forcer à m'écouter et à comprendre mon point de vue. J'avais été lâche et donc je demandais juste en réparation d'apprendre son prénom. Judith, un très joli prénom, pour une petite fille adorable et je lui fis un petit signe de tête avant de me préoccuper de trouver de quoi remplir son estomac. Je tenais une barquette de viande à la main, pas certains qu'un steak convienne pour le gouter d'une enfant et je pensais plus lui proposer une banane, quand Maddy revint de la salle de bain en trombe. Il y avait de la peur sur son visage et je ne comprenais pas pourquoi elle se sentait si pressée de partir. Peut être que Judith n'avait pas bien compris, que Maddy était passé à autre chose et je me retrouvais comme un con avec ma banane et mon steak dans les mains.

Je ne pouvais pas l'empêcher de partir, je ne pouvais pas faire de scandale, pas avec le commandant et ma mission qui pouvait les mettre en danger à tout moment. Seulement voilà, la petite Judith semblait déterminer à ce que nous discutions. Je fronçais les sourcils quand elle parla de piège, la jeune femme avait tellement peu confiance en moi qu'elle pensait réellement que j'avais appeler le Fort et les occupais jusqu'à l'arrivé des renforts. Je sentis mon coeur se serrer devant ce peu de confiance, mais je tâchais de garder un visage impassible, du moins jusqu'à ce que la petite fille affirme que nos sentiments étaient les mêmes. Je posait les aliments dans le frigo sans réellement y penser et m'approchait d'elle lentement. Maddy reste ... s'il te plait. J'avais envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer, lui dire combien je l'aimais et que Judith n'avait rien à craindre, car se n'était pas les mutants comme elle que je pourchassais.
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Ven 3 Mar - 11:04
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Judith & Zephyr & Maddy

Je n’étais pas habituée à ce que Judith proteste. Je prenais toujours en compte son avis, même si je l’avais adoptée, que je la considérais et la traitais comme ma fille, qu’elle me considérait maintenant comme sa mère, la petite fille avait un avis qui lui était propre et qui m’importait. Il restait pourtant certaines choses qu’elle ne comprenait pas, de par son jeune âge. J’essayais toujours de lui expliquer mais j’avais échouée pour cette situation. Je fus donc surprise lorsqu’elle me répondit, répondant au passage à toutes mes pensées. Elle ne semblait pas penser que cette situation ici soit un piège pour elle et elle enchainait même en me répétant qu’il m’aimait tout en lui avouant que je l’aimais aussi. Je sentis les larmes me submerger, Judith me donnait espoir de m’être trompé et cet espoir était en train de me tuer à petit feu. Lentement mais sûrement. Et pour couronner le tout Zephyr abandonnait ce qu’il avait dans les mains pour se rapprocher de moi. Je posais enfin mon regard sur lui, j’avais voulu éviter de le regarder pour ne pas confirmer que j’étais une piètre menteuse et actrice. Je sentais mon cœur pulser, un peu plus lorsqu’il me demanda de rester. Sa voix était douce, comme toujours avec moi mais aussi suppliante. Non, je préférais fermer les yeux pour ne pas le voir, comme si en fermant simplement les yeux, tout ceci allait disparaître. Mais je me laissais une nouvelle fois dominer par mes hormones et le simple fait de le savoir ici prêt de moi me fit craquer. Je sentis les larmes couler le long de mes joues et je posais ma main sur ma bouche pour étouffer chaque son qui en sortirait. Instinctivement, mon autre main se posa sur mon ventre. Sur cet être qui grandissait en moi et que je pensais qu’il avait rejeté pendant tout ce temps et j’avais trouver n’importe quel excuse pour me faire une raison. J’étais incapable de prononcer un mot alors je m’adressais à elle qui pouvait m’entendre pour enfin répondre à sa question. « Pour toi Judith. Parce que je refuse de te perdre au Fort. Tu m’es plus précieuse que n’importe qui ! Et pour nous… Qu’adviendra-t-il de nous quand il découvrira que je suis une mutante, que je suis enceinte et que le bébé sera probablement lui aussi un mutant ? »

©Tagada
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Ven 3 Mar - 15:44
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