La poussière m’empêchait de respirer correctement, j’étais incapable de savoir si ma respiration était sifflante ou non. Ma tête me donnait envie de la taper contre le sol pour ne plus avoir mal et ne plus entendre ce maudit bourdonnement, que je finis par mettre sur le compte de l’explosion du mur. Je me rendis à peine compte qu’Emilia m’avait rejoint pour m’extraire des débris du dit mur et il me fallu un long moment, qui me semblait être un éternité, pour me rendre compte qu’on était en train de m’extraire de ma situation bien trop précaire. Mais je sentais qu’on me manipulait et bien qu’un baiser sur le front était de l’ordre du geste rassurant, vu la session souvenirs de mon père que je venais de vivre juste avant, je n’étais pas vraiment rassurée ! Je dus donc rassembler toutes les forces qu’il me restait pour revenir à la situation actuel et enfin ouvrir les yeux. Mon regard rencontra celui de Zephyr et j’en fus soulagée. Pendant un moment j’avais eut peur de croiser celui de mon père. Mais il était de toute façon bien trop absorber par son travail pour s’occuper de quoi que se soit d’autre lui même. J’affichais un faible sourire lorsque mon compagnon m’assura que la prochaine fois il m’emmènerait au restaurent. Avec notre chance, le restaurent se ferait probablement attaquer en plein milieu de notre repas. Mais je n’étais pas en état d’argumenter quoi que se soit. Je le laissais me prendre dans ses bras pour me sortir de là mais ce ne fut qu’une fois blottie contre lui que je commençais à senti les blessures que l’explosion su mur avait causer. Par réflexe mes muscles se contractèrent et je m’accrochais à la première chose que j’avais sous la main : les vêtements de Zephyr. J’enfouie mon visage dans son torse pour cacher la grimace qui se formait sur mon visage.

©Tagada