Projet Mutant
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Illusions down (Kaleb)
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Illusions Down
Je soufflais une nouvelle fois, je n'arrivais pas à décoléré depuis le milieu de l'après midi alors qu'une fois de plus je m'étais disputée avec l'homme qui était mon patron, il se comporte tellement étrangement depuis plusieurs semaines, que je ne reconnais plus celui qui pendant des années à été mon mentor et mon ami. La dispute d'aujourd'hui concernait son attitude face à une petite stagiaire, ces questions étaient étranges et je les avais même trouvé déplacé, je ne m'étais pas gênée pour lui dire ma façon de penser et résultat des courses, il m'avait puni en me faisant assurer le service de garde du vendredi soir. Bon je n'avais rien de prévu puisque j'étais une célibataire qui ne faisais rien pour trouver l'amour et de manière général, je préférais m'installer avec un bon bouquin dans mon canapé que de courir les bars à la recherche d'un homme. J'étais alors installé derrière le bureau de la secrétaire, je devais rester là jusqu'à minuit avant de pouvoir rentrer chez moi et le moins que l'on puisse dire c'est que je m'ennuyais comme un rat mort, il y avait autant d'action que lors d'un reportage sur les paresseux, bref, je me retrouvais un vendredi soir coincé au boulot sans rien faire et pour un peu je croisais les doigts pour que Mme Ferguson, se rende soudain compte que son chien avait un comportement bizarre et vienne me voir pour la quatrième fois cette semaine, juste pour que je puisse lui dire que son chien avait la patate.

La sonnette restait pourtant désespérément silencieuse, je me prenais même à fixer l'appareil en espérant que cela l'aiderait à le faire sonner, mais non, j'étais seule, je m'ennuyais et j'aurais donné n'importe quoi pour me sortir de là. Bon peut être que je n'aurais pas du souhaiter du n'importe quoi et être un peu plus spécifique dans mon souhait, car quand finalement alors que j'étais en train de rassembler mes affaires au alentour de minuit, la sonnerie stridente de l'interrupteur me fit faire un bond énorme, je posais ma main sur mon cœur en rigolant doucement et en me dirigeant vers le bureau. Je jetais un coup d'œil au visiophone, mais ne vis rien du tout, je me mordillais la lèvre, pas sur de moi, après tout cela pouvait être une blague de jeune ou moins jeune d'ailleurs, qui s'amuserais à sonner au porte en allant en soirée, se ne serait pas la première fois que cela arriverait. Je soupirais, restant fixé sur l'image de l'extérieur jusqu'à ce que l'appareil redevienne noir. Je me redressais, je ne comprenais pas pourquoi, je me sentais soudain aussi étrange, j'avais l'impression que quelque chose allait arriver et je n'arrivais pas à choisir si cela allait être une bonne chose ou non. Je restais immobile derrière le bureau attendant peut être une nouvelle sonnerie, je restais au moins 2 min ainsi dans l'attente de quelque chose qui ne vint pas. Je soupirais alors pour tenter de me calmer, soudain, j'étais pressée de partir, de me retrouver enfermée à double tour chez moi. Je repartie alors en direction du vestiaire, mais je n'avais pas fait deux pas, qu'un bruit à l'arrière de la clinique me fit pousser un petit cri de souris prise au piège. Mon coeur tambourinait fortement dans ma poitrine et là je regrettais fortement d'avoir pousser mon patron trop loin aujourd'hui. Je restais de nouveau immobile, l'oreille tendu et très vite, un bruit parvint d'une des salles d'auscultation, quelqu'un était en train de fouiller dans les armoires. Je soupirais, pris mon courage à deux mains et me rendit dans la salle, mes mains tremblaient et je me rendit compte que je n'aurais rien pour me défendre en cas de problème, mais il était trop tard maintenant pour reculer. Je poussais la porte et il me fallut un moment pour que mes yeux s'habituent à la pénombre, mais il y avait bien quelqu'un, un large dos me faisait fasse et je ne savais pas réellement quoi faire.

J'aurais pu partir, faire comme si je n'avais rien entendu, mais je n'étais pas lâche. J'aurais pus retourner à l'accueil et appeler la police, mais l'homme en question serait bien loin le temps qu'ils arrivent. Alors je saisis un parapluie surement oublier par un client, s'était une arme dérisoire, mais elle me donnait du courage, j'allumais alors la lumière et entrait totalement. Ne bouger pas je suis armée Bon ok, j'allais surement pas lui faire peur et c'est plus moi qui était complètement flipper quand il se retourna. Il était couvert de sang et semblait faible, et j'oubliais alors qu'il était en train de braquer la clinique, je m'avançais un peu quand je le vis vaciller et l'attrapais par le bras. Monsieur tout va bien ? En voici une question stupide, franchement, il n'avait pas l'air d'aller bien. Venez je vais aller vous allongé dans une salle d'auscultation et je vais appeler les pompiers Je commençais à vouloir l'entrainer à ma suite, mais il fit de la résistance, je me tournais vers lui alors pour comprendre ce qui se passait.
  roller coaster
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Mer 11 Mai - 11:10
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Illusions Down
Olympe & Kaleb


Les cris. Ceux des Upsilon qui s’échappent avec toi. Ceux desquels tu as réussi à ouvrir les yeux. Ceux qui ont décidé de te suivre aveuglément, lorsque tu les as aidé à s’échapper de ce fort, de cette prison. Les coups de feu. Des militaires. Qui vous poursuivent, bien décidés à ne pas vous laisser vous échapper. Morts ou vifs, ils ont pour ordre de vous attraper. Pas besoin d’être devin pour le savoir. Tu n’es qu’une expérience. Une expérience parmi tant d’autres. Et comme toutes les autres expériences en ce moment, tu cours. Tu fuis ce fort qui t’a vu naître. Ces scientifiques qui t’ont menti durant tant d’années. Ces chercheurs qui t’ont créé de toutes pièces, qui t’ont fait grandir artificiellement… Qui sont même allé jusqu’à t’implanter de faux souvenirs, une fausse vie, une fausse identité… Les cris des Upsilon te ramènent à la dure réalité. Tu n’as pas le temps de t’apitoyer sur ton sort. Pas le temps de réfléchir à ces faux semblants, à ce faux passé qui t’entrave. Tu attrapes la main de la jeune femme qui se trouve à tes côtés et l’emmène à ta suite. Un projecteur se braque sur vous et la lumière passe sur son visage. Azahel… Tu t’apprêtes à lui parler, à lui demander où est sa soeur. Mais les soldats font soudain feu sur vous, vous ayant remarqué. Tu l’entends pousser un cri, et tu portes une main dans son dos, la poussant sans ménagement devant toi, faisant un barrage de ton corps. Les coups de feu se poursuivent, et tu sens soudain une brûlure dans ton flanc. Tu butes et t’affales sur le sol dans un grognement tandis qu’Azahel se retourne. « Va-t’en ! » Tu lui fais un signe. Ça va aller… N’est-ce pas? Tu la vois hésiter. « Cours ! T’en fait pas pour moi, je les retiens ! » Elle finit par se remettre à courir avec les autres, et tu tâtonnes ton flanc pour voir l’étendu des dégâts. Plusieurs balles t’ont transpercées et tu grimaces en sentant le liquide chaud et poisseux couler entre tes doigts. Mais cette douleur n’est en rien comparable avec celle qui fait rage dans ton coeur. Tu vois, devant toi, d’autres Upsilon se faire canarder et tomber sous les balles. Tu hurles de rage et te redresses tant bien que mal avant de faire face aux soldats. Serrant les dents et les poings, tu finis par donner un violent coup de poing dans le sol. Le bitume se fissure, creusant des crevasses jusqu’aux militaires, qui finissent par tomber. Trop affaibli pour créer un énorme tremblement de terre, tu te relèves et reprend ta course. Bien décidé à mettre le plus de distance possible entre le fort et toi…

Tu traverses les rues, haletant. Tu ne sais depuis combien de temps tu cours, mais tu ne pourras pas continuer comme ça longtemps. Tu es affaibli, et chaque pas que tu fais deviens un véritable effort. Tu regardes partout autour de toi, t’attendant à découvrir un soldat à chaque tournant. Mais il n’en n’est rien. Tout est calme. Mis à part quelques fêtards qui trainent, bouteille à la main. Tu te fais aussi petit que possible et slalomes entre les voitures. Tu ne veux pas être découvert. Il faut que tu te caches et surtout, il faut que tu trouves un endroit où panser tes plaies… Tu te figes soudainement. Là, devant toi… Il faut croire que la chance te sourit. Après un regard rapide dans la rue, tu clopines jusqu’au cabinet de vétérinaire et sonne à l’interphone… Avant de te ressaisir. Non. Mauvaise idée. Demander de l’aide à quelqu’un alors qu’on est couvert de sang, échappé d’un centre et recherché n’est vraiment pas la meilleure des solutions. Bien pour ça d’ailleurs, que tu ne t’ai pas rendu à l’hôpital… Tu grommelles dans ta barbe et finis par sauter par dessus le portillon. Mieux valait ne pas être découvert. Par personne…

Attrapant une pierre, tu donnes de puissants coups sur le cadenas qui finit par céder. Adressant de vagues excuses à l’attention du propriétaire des lieux, tu finis tout de même par entrer et ouvre une porte au hasard. Laissant tes yeux s’habituer à la semi pénombre qui règne, tu guettes le moindre bruit. Une salle d’auscultation, une table et… Des armoires. Tu t’avances dans la pièce et files vers le meuble, te tenant le flanc. Puis tu ouvres les armoires en grand, commençant à fouiller. « Péniciline… Péniciline putain pourquoi il y a autant de fioles…. » Tu lâches un profond soupir, las et fatigué de ta course. Puis tu t’essuies le front, où de larges gouttes de sueur coulent. Kaleb magne toi… « Ne bougez pas je suis armée. » Tu te figes soudainement, arrêtant tout mouvement. Tu dois être dans un bel état de confusion et de fatigue pour qu’un ancien soldat tel que toi ne se soit pas rendu compte qu’il y avait encore quelqu’un dans ces locaux. La lumière s’allume et tu fermes les yeux, aveuglés. Point positif, au vue de la voix étranglée et apeurée que tu as entendu, tu es certain que la jeune femme à qui la voix appartient n’est pas une militaire. Qui plus est elle t’aurait déjà sans doute tirée dans le dos. Que faire? Voilà la question que tu te posais. Oh. Tu aurais sans doute pu t’échapper. Invoquer la Terre, cette bonne amie qui ne t’avait jamais trahis. Mais qu’aurais-tu fait après? Tu aurais dû repartir, chercher un nouvel endroit où te cacher. Chercher un nouvel endroit pour te soigner. Qui plus est, tu aurais sans doute errer encore plus faible que tu ne l’étais déjà. Alors tu soupires et lèves une main pour prouver que tu ne lui feras rien. L’autre restant fermement appuyée sur tes blessures. « Écoutez… Je ne vous veux aucun mal. Je soigne mes blessures et je repars. Et nos chemins ne se seront jamais croisés… » Tu te retournes pour faire face à la petite brune qui tient un parapluie serré entre ses mains, le gardant braqué sur toi. Tu ne peux t’empêcher de laisser échapper un grognement amusé. « Quelle drôle d’arme… Je tremble de peur... » Ton petit rire moqueur finit par se transformer en toux et tu tombes à genoux crachant du sang. « Monsieur tout va bien ? » Elle jette son parapluie, son ton se faisant inquiet et s’approche de toi… Ce qui ne te convient bien évidemment pas. « Je me porte comme un charme… » Toussotes-tu, sarcastique. Mais voilà qu’elle se met à tirer sur ton bras, essayant de t’entraîner à sa suite. « Venez je vais aller vous allongé dans une salle d'auscultation et je vais appeler les pompiers. » Autant dire que tu ne bouges pas d’un poil. Ta main agrippe son poignet  et elle se tourne vers toi, le regard inquisiteur. « Pas… De pompiers. Ni médecins. » Il t’en coûte maintenant de parler. Mais tu ne laisseras pas cette femme te faire retomber entre les mains des chercheurs. « Juste vous… Et moi. » Ton ton est froid. Cassant. Et ton regard se fait dur. Il faut que tu l’impressionnes. Il faut qu’elle t’obéisse sinon tu seras fichu..

© ACIDBRAIN
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Lun 23 Mai - 21:57
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Illusions Down
Je tremble quand je rentre dans cette pièce, je ne peux pas m'en empêcher, surtout que j'ai face à moi une montagne de muscle, il fait bien une tête de plus que moi, il est massif et j'ai l'air plus que ridicule avec mon parapluie, qu'il plierait j'en suis sur sans aucun mal. Je déglutis alors qu'il reste immobile, dos à moi et je ne sais pas quoi faire, je sursaute quand il lève sa main, en signe de non agression et je suis bien contente finalement qu'il ne se soit pas tourner, car alors il aurait vu combien la situation me terrifiait et soudain je regrettais de ne pas avoir suivit ces cours de boxe que ma grand-mère voulait que je suives à tout prix. Il veut juste se soigner, ne pas me faire de mal, je fronce les sourcils et alors je comprend, je le vois à sa posture un peu penché en avant, à sa main qui tient fermement le côté gauche de son corps et du sang qui coule tout de même entre ces doigts, un petit filet rougeâtre, mais qui me fait froncer les sourcils d'inquiétude. Je devrais me poser des questions, je devrais me sentir en danger, après tout, qui de sain d'esprit avec une grave blessure viendrait dans un cabinet vétérinaire, une personne dangereuse, ou au moins ayant de gros ennuis.  Je soupire et lève les yeux vers lui, alors qu'il se moque de moi et de mon arme improvisé. Je pose vivement mon parapluie, fortement, pour lui montrer quoi, je ne sais pas réellement, mais surtout que je ne suis pas impressionnée, même si c'est complètement faux, j'ai envie de lui dire ma façon de penser, oubliant un instant qu'il est blessé et plutôt salement, pour lui dire ce que je pense de son comportement et de son rire. Sauf que voilà, il se met à tousser, il s'effondre à moitié et j'ai oublié la colère qui commençait à monter dans mes veines. Je m'inquiète pour lui, ce qui est bizarre, pourtant alors que je lui demande, oui c'est vrai bêtement, comme il va, il réussit encore à se foutre de moi, pour un peu j'aurais envie de faire demi-tour et de le laisser se débrouiller tout seul, mais non, c'est impossible, je n'ai qu'une idée en tête, aller chercher mon portable et appeler les secours avant qu'il ne s'écroule pour de bon. Vous n'avez pas oubliez comment être gentil en tout cas. Tout en le raillant un peu, je le prend par le bras, je l'aide à se redresser, ce qui n'est pas une mince affaire, tout en faisant cela, je lui explique que tout ira bien, que je vais appeler une ambulance, que bientôt il sera à l'hôpital entre de bonne main.

Pourtant en parlant, j'aurais du penser à mon impression première, le faite qu'un homme ne vient pas se soigner en pleine nuit dans un centre vétérinaire s'il n'a pas quelque chose à cacher. Il me saisit brusquement le bras, il ne me fait pas mal, mais le geste mais fait couiner sur le moment. J'avale ma salive alors que nos yeux sont fixé l'un à l'autre, il a le visage dur, le regard dur, pourtant alors que nous sommes là coller l'un à l'autre, alors que je sens son corps s'avachir contre le mien de plus en plus, je vois quelque chose d'étrange dans le fond de son regard, je ne sais pas ce que c'est, de la peur, de la détermination, et même autre chose que je ne saurais expliquer, mais qui me touche. Il veut me faire peur, me faire obéir, mais ça ne marche pas, je veux l'aider, je veux le sauver et je suis dans l'incapacité totale de comprendre pourquoi. Ok Ma voix est étrange, étrangler par la soudaine montée d'émotion et par sa présence, pourtant, je me secoue rapidement, je ne sais pas si je vais y arriver, je n'ai jamais opérer d'humain, je n'ai fais que m'occuper d'animaux toute ma vie et ... Je respire profondément, se n'est pas le moment de paniquer. Allongez vous, que je regarde Il m'obéit cette fois, je l'aide à s'installer sur la table d'auscultation, bon, on aurait pu trouvé mieux que cette longue table en ferraille, mais les chiens ne s'en sont jamais plains après tout. Je prend le bas de son t-shirt et le déchire, il y a deux perforations sur le flanc gauche, le sang coule et je sens les couleurs quitter mes joues. Je remplace sa main sur la plaie pour contenir l'hémorragie, glisse mon autre main sous son dos et je sens sous mes doigts deux orifices d'entrer. Je sens la peur m'envahir, jamais je n'ai soigner de plaie par balle, jamais je ne m'étais retrouver dans cette situation et j'ai peur, mais je me souviens aussi que si je ne suis pas médecin, je sais quoi faire et la priorité reste d'arrêter l'hémorragie.  Je dois refermer dans votre dos, je ... je ne pourrais pas vous endormir et ... Bon vu le regard qu'il me lance, je me rend compte qu'il n'aurait de toute façon jamais été question de l'endormir, je sens mes mains trembler un grand coup, je vais devoir le recoudre alors qu'il sera conscient. Mettez-vous sur le côté, essayer de ne pas bouger d'accord. Je ne sens aucune assurance dans ma voix alors que je l'aide à basculer, j'aurais aimé avoir au moins le temps de lui donner un antidouleur ou quoi que se soit, mais le temps presse, il a déjà perdu beaucoup de sang et chaque seconde attendu, est une seconde qui le rapproche de la mort. Rapidement, je me nettoie les mains, enfile mes gants et sort le nécessaire de suture. Ne bougez pas. Je lui donne une dernière indication alors que l'aiguille plonge dans ces chaires pour refermer la plaie, je le sens se tendre et je ne sais pas si je dois aller le plus vite possible pour que la douleur soit la moins longue possible ou bien m'appliquer au risque de lui faire mal.

J'ai l'impression qu'il me faut des heures pour recoudre son dos, pourtant enfin j'en arrive à désinfecté la plaie, à mettre une compresse dessus et je l'aide lentement à se remettre sur le dos, son visage est en sueur, il est blanc comme un linge et je voudrais le rassuré comme quoi le plus dur est passé et pourtant, je ne dis rien, car se serait un mensonge éhonté. Je palpe autour de la plaie, dans son malheur il a quand même eux de la chance, les balles ont traversé entre la 10ème et 11ème côtes, les dégâts ailleurs auraient put être dramatique, même si je vois bien au difficulté qu'il a pour inspiré qu'il n'est pas encore sortis d'affaire. Sans attendre, je prend l'un des masque à oxygène qui sont logiquement pour les animaux, mais je m'en fiche, il a besoin d'aide et je lui pose sur le visage Respirez lentement. Je vais refermer ici maintenant, mais ... j'ai peur que votre plèvre ai été touché, je ... vous êtes en train de faire un hémothorax, je dois ... drainer le sang... ça va être douloureux. Je sens ma gorge qui se serre, je me mordille la lèvre nerveusement avant de me remettre au travaille, premièrement, finir de recoudre la plaie, heureusement pour lui, les balles sont ressortis, sinon, il aurait fallu en plus que j'ailles les rechercher. Je pose la compresse sur les plaies fraîchement recousus, au moins, il ne perd plus de sang et je sens que je me détend un peu. Pourtant, je n'ai pas finis, je dois l'aider à mieux respirer, je finis d'achever son t-shirt, découvrant totalement son torse et malgré la situation, je ne peux m'empêcher de noter les détails qui font qu'il n'est pas désagréable à regarder, pas du tout même. Je me secoue en me rappelant mes cours, avec le stress et la peur, se n'est pas évident, pourtant, c'est sans trembler que j'effectue une ouverture plus haut le long de ces côtes, je ne pense pas à le prévenir, mais je suis tellement concentré que j'en oublie qu'il est toujours conscient. Dans ma tête, je me rappelle chaque étape de l'intervention, chaque chose que je dois faire en détail et bientôt le tube est insérer et le sang s'écoule lentement libérant la pression sur ces poumons. Je ne prend pas le temps de me féliciter, je file chercher la dernière chose dont j'ai besoin pour lui, un kit de perfusion. Je vais vous mettre sous perfusion, des antidouleurs, des antibiotiques, vous allez devoir me faire confiance et rester immobile pour le moment et vous reposer. Je lève les yeux vers son visage pour la première fois depuis que j'ai commencé à le soigner, nos regards se croise et je lui fais un petit sourire, je veux qu'il me fasse confiance, j'ai promis de n'appeler personne et je suis peut être une idiote, mais je compte bien tenir ma promesse. J'enfonce l'aiguille dans sa veine et laisse les produits se répandre dans son corps. La nuit va être longue et surtout je dois penser à une solution pour le déplacer car dans quelques heures mes collègues arriveront et il ne pourra pas être là à ce moment-là.
  roller coaster
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Mer 1 Juin - 21:36
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