Projet Mutant
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ARTI + loving can hurt sometimes
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Adélaïde Jones

Artigan & Adélaïde
    loving can hurt sometimes

Elle serra davantage son volant entre ses mains. Il allait pourtant bien falloir qu'elle sorte de là à un moment où à un autre. Surtout maintenant qu'elle était garé devant la maison familiale. Il ne faudrait pas trop longtemps à sa mère pour remarquer sa présence et venir frapper à la vitre de sa voiture. C'était idiot de faire une crise d'angoisse maintenant. Surtout que visiblement, la voiture d'Artigan n'était pas encore là, du coup, il ne devait même pas être là. Alors pas besoin de stresser maintenant.

Elle n'avait pas vu son frère depuis un moment. Il lui manquait, terriblement. Mais d'un autre côté, ce n'était pas plus mal de rester éloigner. C'était plus facile de vivre sa vie, ainsi. Après une inspiration, elle sortie de l'auto, non sans attraper le paquet de gâteau qui attendait sur le siège passager. Elle referma sa portière et utilisa sa main libre pour lisser l'arrière de sa robe. Oui, elle avait carrément enfiler une robe. Comme quoi, elle s'attendait peut-être à quelque chose... Elle appuya sur la fermeture centralisée des portes de la voiture et s'aventura dans le chemin qui menait à la porte d'entrée de la maison. Elle sonna et deux millisecondes après, sa mère se tenait devant elle. A croire qu'elle savait toujours quand il y avait quelqu'un derrière sa porte. Adé c'était toujours dit qu'elle devait avoir un sixième sens pour accueillir ses invités. « Ma chérie ! » Elle se jeta sur sa fille, qui dû manœuvrer pour que sa boite de gâteaux ne tombe pas au sol. « Salut maman. » Lui répondit-elle en l'embrassant à son tour. « Tu as l'air heureuse, dis donc. » Sa mère la lâcha enfin pour la regarder avec un large sourire. « J'ai mes deux enfants qui viennent à la maison, la famille entière réuni, pourquoi je ne serais pas contente ? » Pourquoi, en effet ? Adélaïde posait des questions stupides. Elle la suivit en direction du salon, où l'attendait son père. Lui se montra moins affectueux, se contentant de venir déposer un baiser sur sa joue. « Bonjour ma puce. » « Salut papa. » Ce qu'elle les aimait ses deux là. Ils l'avaient acceptés comme elle était, sans jamais la forcé. Ce qui devenait encore plus difficile d'être amoureux d'Artigan quand elle pouvait prendre le risque de leur faire du mal. « Ca sent bon ! On mange quoi ? » Sa mère s’apprêtait à lui répondre, mais elle n'en eut pas le temps alors qu'on sonnait de nouveau à la porte.
Adélaïde Jones
Adélaïde Jones
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Lun 22 Aoû - 14:35
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loving can hurt sometimes
On peut dire que ma mère savait ce qu'elle voulait et surtout comment l'obtenir, depuis des semaines, elle réclamait que je vienne manger un soir quand Adélaide serait là, sauf que j'avais eut toujours une bonne raison. Alors ce soir elle m'avait appeler, discutant de tout et de rien et finissant par me faire dire que je n'avais rien de prévu pour le soir pour alors en profiter pour m'ordonner de venir manger en compagnie de ma soeur. Je m'étais fais avoir comme un bleu et je me retrouvais dans l'impossibilité de refuser. Je soupirais longuement, promis d'être là avant de raccrocher, je luttais contre l'envie de jeter mon téléphone contre le mur et respirais profondément. J'avais le coeur battant, l'idée de revoir Adélaïde qui comptait encore tellement pour moi me stressait au plus au point. Est ce que je pourrais faire comme si nous n'avions rien partager tout les deux, comme si mon coeur ne s'était pas brisé. Je ne pouvais pas lui faire face seul, je ne pouvais pas passer une soirée à la regarder de l'autre côté de la table.

Je pris alors mon téléphone et appelais une bonne amie, je l'avais rencontré un jour dans un bar, elle aurait aimé que nous soyons plus que des amis et pourtant, j'avais toujours été très clair avec elle. C'est pour cela que je me garais devant la maison familiale plus tard dans la journée, mes parents connaissaient déjà Karen et ils l'appréciaient, d'ailleurs je les soupçonnais comme elle de vouloir plus qu'une amitié pour nous deux. Je soupirais et je n'étais pas bien sur de moi soudain, mais de un je ne me voyais pas poser un lapin à ma mère et de deux je ne pouvais pas renvoyer Karen sans lui expliquer qui était Adélaïde pour moi. Je sortis alors de la voiture, tenant une bouteille de vin de la marque préféré de mon père à la main, je rejoignis la jeune femme blonde sur le trottoir. Bon et bien quand il faut y aller ... Je pris la direction de la maison et aussitôt, elle me saisit le bras, je lui souris alors et sonnait à la porte. Je savais qu'Adélaide y était déjà, j'avais vu sa voiture et c'est ma mère qui m'ouvrit, mais en arrière plan je n'avait d'yeux que pour elle. Bonsoir maman, comment tu vas ? Je l'embrassais rapidement sur la joue avant de me tourner vers mon invitée. Karen m'accompagne, ça ne gène pas j'espère. Evidemment, je ne m'étais pas inquiété si sa présence allait gêner ou pas, mais je n'avais pas réellement réfléchis, j'avais agis sous l'impulsion du moment. Bien sur que non voyons. Adélaïde, vient je vais te présenter l'amie de ton frère. Je déglutis difficilement car la manière dont avait été présenter Karen pouvait prêter à confusion, pourtant je ne fis rien non plus pour la contredire.
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Jeu 3 Nov - 21:12
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Adélaïde Jones

Artigan & Adélaïde
    loving can hurt sometimes

Quand on sonne, elle sait déjà qui est derrière la porte. Même pas besoin de don d'extra-lucide pour ça. Et automatiquement son estomac se noue, les battements de son cœur accélère et sa bouche s'assèche. Peu importe combien de temps elle passait sans le voir, Artigan avait toujours un pouvoir inimaginable sur elle. Elle était vouée à être malheureuse en amour, Adé le savait très bien. Mais comment faire autrement ? Et c'est encore pire quand sa mère ouvre la porte et qu'elle le voit apparaître. Depuis des années, il incarne l'homme parfait pour elle. Aucun des types avec qui elle est sorti n'arrive à supporter la comparaison. Et c'est pour ça qu'il ne font que passe dans sa vie, sans pouvoir y laisser une empreinte durable. Tout le contraire de son frère adoptif. Et quand elle voit qu'en plus il est accompagner, c'est encore pire. Sans même connaître la jeune femme, elle a décidé de la détester. Pour le reste de la soirée, elle la présentera comme la sale blonde dans son esprit. « Bonsoir maman, comment tu vas ? » Elle sait qu'il la vu, elle a pu croiser son regard. Mais puisqu'elle parvient avec peine à contrôler ses émotions, elle reste en retrait, attendant qu'il lui dise quelque chose. « Karen m'accompagne, ça ne gène pas j'espère. » Donc, elle n'avait même pas le droit à un bonjour, elle. Super sympa le frangin. Si Adé n'avait pas été adulte, elle serait sans doute monté dans sa chambre -qui existait toujours ici- pour aller bouder. Mais elle était adulte. Malheureusement pour elle. « Bien sur que non voyons. Adélaïde, vient je vais te présenter l'amie de ton frère. » Et c'est pour ça qu'elle affiche un sourire polie à cet instant. De toute manière, à quoi s'attendait-elle ? Ils ne pouvaient pas être ensemble, il fallait bien qu'il fasse sa vie. Mais il aurait pu au moins la prévenir personnellement non ? Un simple petit message aurait suffit. Surtout qu'au vu du ton qu'avait mis sa mère en prononçant le mot amie, le message était relativement clair sur qui était cette Karen pour Arti. Adélaïde tendit donc une main pour saluer la sale blonde. Elle n'allait non plus lui faire la bise, il fallait pas exagérer. « Ravie de faire ta connaissance. » Hypocrisie puissance 10, elle aurait préféré ne jamais faire sa connaissance. Quand la sale blonde lâcha sa main, elle se tourna vers Arti, plongeant un instant son regard dans le sien. Surement pourrait-il voir à quel point il venait de la blesser. Puis elle se hissa sur la pointe des pieds pour aller déposer un baiser sur sa joue. « Salut Arti. » Rien de bien étrange à ce qu'une sœur embrasse son frère non ? Elle fit ensuite un pas en arrière, se postant tout près de sa mère. « Avant que vous arriviez je disais à maman combien ça sentait bon dans la cuisine ! » Voilà, elle avait trouver la bonne conduite à adopter. Donner le change et faire comme si de rien n'était. Et surtout garder le sourire. C'était sensé être un bon moment en famille !
Adélaïde Jones
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Dim 6 Nov - 15:55
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loving can hurt sometimes
Est ce que j'étais le seul en sentir la tension présent dans cette petite entrée. En tout cas les filles donnaient bien le change alors que je me demandais très clairement comment j'allais pouvoir survivre ainsi au repas. Je restais silencieux, la fixant alors qu'elle serrait la main de Karen, je cherchais à décrypter son visage, à savoir ce qu'elle ressenter à comprendre ce qu'elle pouvait penser, en vain. Elle semblait s'être complètement fermée à moi sauf quand elle se tourna vers moi, alors je pus lire la tristesse dans son regard et je me sentis mal d'avoir été trop lâche pour ne pas venir seul. Je fermais rapidement les yeux quand elle m'embrassa la joue, ma main trouvant aussitôt le chemin de son flanc et je répondis également en effleurant sa joue. Sentir son parfum, sa peau douce sous mes lèvres me renvoya à ces après midi ensemble, coucher dans mon lit à rêvasser de comment serait nos vie si nous nous étions rencontré autrement. Je toussotais rapidement, retirant ma main au moment où elle s'éloignait et je réussis même à lui sourire. Bonsoir Ade'. Il était tellement difficile de lui parler quand nous étions avec du monde, alors que tout les deux seuls tout semblait si simple.

Je souris à Karen qui captura mon bras alors qu'Adélaïde s'éloignait, rejoignant ma mère, j'aurais tant voulu que se soit elle qui soit ainsi à mon bras. Les plats de maman sente toujours divinement bon. Maman semblait aux anges de nous avoir tout les deux à la maison, elle ne se doutait pas un instant de la torture que nous étions en train de nous infliger à cet instant et je ne me sentais pas capable de lui expliquer et c'était bien là le noeud du problème. Où est papa ? Je posais la question à notre mère tout en la suivant dans la salon où elle avait déjà installée tout ce qu'il fallait pour prendre l'apéritif. Il va pas tarder, il finit de bricoler dans le garage. Adélaïde, Artigan, installez vous dans le canapé, je suis sur que vous avez plein de chose à vous dire. Je déglutis difficilement, alors que je regardais celle que j'aurais du considérer comme ma soeur et que je ne pouvais pas imaginer autrement que comme la femme que j'aimais. Je m'installais alors au milieu, Karen d'un côté s'aggripant toujours à moi et Adélaïde de l'autre. Je me tournais vers elle tentant de sourire et d'engager la conversation. Comment vas tu ?
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Mar 21 Fév - 21:44
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Adélaïde Jones

Artigan & Adélaïde
    loving can hurt sometimes

Elle se retint de réagir lorsqu’elle sentit sa main l'effleurer quand elle embrassa sa joue. Il lui rendit son geste et là aussi, elle doit se faire violence. Il n’y a que son coeur qui peut faire ce qu’il veut, bien cacher dans sa cage thoracique. D’ailleurs, il s’en donne à coeur joie en battant à un rythme erratique. Elle aurait pu croire qu’après tout ce temps elle serait habituée aux réactions de son corps. Sauf que c’était tellement fort, qu’à chaque fois elle se faisait encore surprendre. « Bonsoir Ade'. » Surtout ne pas réagir au son de sa voix. Surtout pas. D’ailleurs, elle s’éloigna bien vite pour rejoindre sa mère, complimentant au passage l’odeur qui se dégageait de la cuisine. « Les plats de maman sente toujours divinement bon. » Elle eut alors un réflexe malheureux, celui de tourner la tête en direction d’Artigan. Elle n’avait pas put se retenir. C’était toujours plus fort qu’elle quand il s’agissait de lui. Sauf qu’elle vit alors que le bras de cette maudite blonde était passé sous celui de son frère. Elle aurait préféré ne pas voir ça. Son cœur, déjà en mauvaise état à palpiter n’importe comment ne s’en trouva que plus blesser. Tombant au fond de son estomac. S’ils s’embrassaient, elle n’aurait plus qu’à s’arracher les yeux. Elle dû pourtant faire comme si de rien n’était puisqu’il avait toujours un public. « Oui, c’est la meilleure des cuisinières. » Murmure-t-elle. Mais même à ses oreilles cela sonne creux. Enfin sa mère est trop prises dans son bonheur pour se rendre compte de ce qui se passait sous ses yeux. « Où est papa ? » La voix d’Artigan résonne encore. Mais cette fois-ci elle ne tourne pas la tête. Elle n’était pas masochiste à ce point. « Il va pas tarder, il finit de bricoler dans le garage. Adélaïde, Artigan, installez vous dans le canapé, je suis sur que vous avez plein de chose à vous dire. » Elle regarda sa mère partir. Non, elle ne venait pas de faire ça ?! Elle n’aurait pas pu faire pire à sa fille adoptive. Adélaïde savait qu’elle allait avoir bien du mal à survivre à ses quelques minutes seule avec l’homme qu’il aimait et sa nouvelle potiche. Oui, elle refusait toujours de l’appeler par son prénom et ne comptait pas changer d’avis.

Quelques instants plus tard, elle se retrouve sur ce canapé, Arti à côté d’elle, la blonde au bout. Quel situation pourrie… « Comment vas tu ? » Elle lève les yeux vers lui. Non, il n’était vraiment pas obligée de lancer la conversation. Ils pouvaient très bien rester murer dans un silence pesant. Elle jette un coup d’œil à la sal… Non, elle avait été mieux éduqué que ça quand même… Elle regarde donc le toutou de son frère. Il fallait surement, au moins, noyer le poisson pour elle. Elle reporte donc son attention sur son frère. « Très bien et toi ? » Bon, on pouvait pas vraiment dire qu’elle entretenait la conversation. Elle se contentait de répondre. Sauf qu’elle ne savait vraiment pas quoi dire en présence de miss blondasse. Si elle avait été seule avec Arti, cela aurait peut-être été plus facile. Elle aurait pu lui parler du dernier roman qu’elle était en train de traduire. Elle le faisait toujours par le passé. Mais là, elle ne voulait pas que cette étrangère connaisse le moindre de détail de sa vie. D’ailleurs, elle ne peut s’empêcher de la regarder de nouveau. « Je serais curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontrés. » Finalement, elle était peut-être maso. Il était évident qu’elle ne voulait pas vraiment connaître la réponse à cette question. Mais au moins, elle lançait un vrai sujet de conversation. Un de ses qui allait surement la faire devenir une ermite au fond de son lit pendant quelques jours.
Adélaïde Jones
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Ven 24 Fév - 23:02
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loving can hurt sometimes
Nous étions installé dans le canapé, si proche et pourtant si éloigné l'un de l'autre que ça en devenait presque étouffant. Je pouvais presque effleurer son bras avec le mien et j'oubliais un instant la jeune femme qui m'accompagnais. Je me demandais si elle ressentais la tension qu'il y avait dans la pièce et en faite je m'en fichais un peu, je l'avais mis de côté du moment où j'avais apperçut Adélaïde. Je voulais lui parler, je voulais entendre sa voix, alors je commençais par le basique, savoir comment elle allait. Sa réponse bien qu'elle semblait enjoué sonnait faux à mes oreilles, je la connaissais bien et je voyais dans son regard que j'avais fais une bourde en venant accompagné et j'espère que verrais la culpabilité dans mon regard. J'aurais aimé pouvoir lui expliquer pourquoi je n'étais pas seul ce soir. Je vais bien, mais beaucoup de boulot en ce moment. J'aurais pu rentrer plus dans les détails, mais je ne voulais pas l'assomer avec des informations barbantes. Je relevais la tête surpris quand elle nous interrogea sur notre rencontre. Je jetais un coup d'oeil à la blonde et lui souris en coin luttant pour ne pas lâcher la main qu'elle avait saisit. Et bien un soir après le travail, je me suis rendu dans un bar boire une bière, c'est Karen qui m'a servit. J'aurais pu préciser que nous avions passé la nuit à parler, que je l'avais ramener chez moi, mais que j'avais été incapable de coucher avec et que depuis elle était devenue une très bonne amie. J'aurais pu lui épargner la souffrance de me croire en couple, mais je voulais qu'elle puisse vivre sa vie libre, car je savais que notre relation était impossible.

Je détournais le regard au moment où ma mère revenait de la cuisine avec un plateau chargé, je respirais profondément pour tenter de masqué combien la situation était difficile, je voulais faire plaisir à ma mère, mais celle-ci avait l'air décidé à nous rendre la tâche bien plus difficile encore. Les enfants allez chercher votre père, il a du loupé l'heure ... encore J'eus un petit sourire en coin, cette demande, elle nous la faisait souvent, papa était du genre à oublier l'heure quand il était dans son bricolage. Je me levais alors faisant un petit signe de tête à Karen, puis je tendis la main à Adélaïde pour l'aider à se relever. Je passais devant, quittant rapidement le salon pour me retrouver dans le couloir, je pouvais sentir sa présence dans mon dos et l'envie de me retourner, de la coller contre le mur et de l'embrasser était puissante, je devais lutter contre ça. Pourtant, je ne pouvais pas aller chercher notre père tout de suite alors, au lieu d'ouvrir la porte qui menait au garage, je lui saisis la main et la tirait dans la salle de bain, refermant la porte derrière moi. Je suis désolé, je n'aurais pas du ramener Karen, mais j'ai ... paniqué.
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Sam 25 Fév - 12:06
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Adélaïde Jones

Artigan & Adélaïde
    loving can hurt sometimes

Ce repas allait être une torture. Je n'étais même pas à table que déjà j'en pouvais plus. L'avoir là, à quelques centimètre de moi sans pouvoir le toucher… Mon corps ressentait la chaleur du sien, il m'aurait juste suffit de poser ma main sur le canapé pour effleurer sa cuisse. Alors je les gardais sagement nouées sur mes genoux. Tout en lançant la conversation sur des banalités. « Je vais bien, mais beaucoup de boulot en ce moment. » Quand moi je répondais banalement, lui me parlait de son travail. Je me demandais s'il tentait de justifier son manque de présence dans ma vie. Mais c'était un peu idiot. Je l'évitais moi aussi. Je lançais alors là conversation dans une autre direction. Sa rencontre avec cette blonde. « Et bien un soir après le travail, je me suis rendu dans un bar boire une bière, c'est Karen qui m'a servit. » Je ne savais même plus quoi répondre. C'était facile d'imaginer la suite. Le mec qui attend la fin du service de la fille. Il la ramène à la maison. Et la suite… n'importe quel adulte est capable de l'imaginer. « Sympa. » marmonnais-je. Je me pinçais les lèvres pour m'empêcher de dire une bêtise. J'allais devenir virulente au bout d'un moment.

Coup de chance pour moi, maman revint vers nous, un plat dans les mains. « Les enfants allez chercher votre père, il a du loupé l'heure ... encore » Je regardais Artigan se lever, faisant un signe de tête à sa blonde. Je m'apprêtais à trouver une excuse pour garder mon cul vissé sur ce canapé. Hors de question de me retrouver seule entre eux deux. Sauf que j'eus la surprise de le voir tendre la main vers moi. Je n'avais même pas penser à ça. À ce que nous y allions que tout les deux. Je me saisis de sa main, le laissant m'aider à me relever. Je dis mon possible pour ne pas laisser transparaître les sentiments que ce toucher faisait naître en moi. Mais il avait dû la sentir lui aussi, cette petite décharge électrique. Heureusement, ou malheureusement je ne savais pas encore, il la lâcha pour passer devant. Je le suivis tout en fixant son dos. Je détaillais la ligne de ses épaules, descendant le long de sa colonne pour m'attarder plus bas. Je détournais le regard quand je compris ce que je faisais. J'étais pas croyable. Je devais me ressaisir. Perdu dans mes pensées je ne le vis pas amorcer le moindre geste quand je me retrouvais dans la salle de bain. « Je suis désolé, je n'aurais pas du ramener Karen, mais j'ai ... paniqué. » Sérieusement, il ne pouvait pas choisir un autre endroit pour ça ? Il ne se souvenait donc pas du nombres de fois où il m'avait embrassé en cachette dans cette pièce ? Bon d'accord, il n'y avait que celle ci. Il faudrait d'ailleurs éviter toute la maison dans ce cas là. Mais j'étais en colère et ne réfléchissait plus correctement. « Tu as paniqué ? Et tu crois que je me retiens de faire quoi, moi ? » J’avais parler à voix basse, me retenant de crier. Si je me laissait aller, on entendrait ma voix se répercuter dans toute la maison. « Tu aurais pu m'envoyer un simple message. J'aurais au moins si à quoi m'attendre ! » Une préparation psychologique n'aurait pas été de trop. « Ou je serais venue accompagner moi aussi. » Laisser sous entendre que j'avais quelqu’un dans ma vie. Il m'avait fait mal alors je voulais lui faire mal à mon tour. Ou vérifier que ça l'intéressait encore. Ce qui dans les deux cas étaient cruelle de ma part.
Adélaïde Jones
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Lun 6 Mar - 18:07
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loving can hurt sometimes
Je l'avais entrainé dans la salle de bain, pièce qui avait abrité de nombreux dérapages en tout genre. Là par contre, elle allait servir à s'expliquer car les tensions entre nous était bien trop forte et je savais que j'en étais en partis responsable. Je savais que nos rencontres étaient toujours tendus, que nous luttions chaque instant contre l'envie de toucher l'autre et là j'avais ramener cette femme sans même la prévenir. Je m'étais excusé, je tentais de lui expliquer, mais je sentis tout de suite la colère monter en elle, je pouvais le voir à ces yeux qui s'écarquillèrent et moi qui avait chercher à apaiser les tensions, j'étais en train de provoquer une dispute. Je soufflais doucement à sa réponse, passant la main dans mes cheveux, oui nous étions tous les deux pas loin de paniqué, tout simplement parce que j'avais beau dire ce que je voulais, c'était elle l'amour de ma vie, la femme que je voulais à côté de moi. Je la laissais explosé, ce qui était assez étrange car nous nous contentions de chuchoter pour ne pas attirer l'attention sur nous, sachant que nous ne pourrions pas rester cacher là éternellement car notre mère nous attendrais et finirait par venir nous chercher. J'allais lui répondre quelques chose quand elle suggéra qu'elle aurait pu elle aussi venir accompagnée. Je sentis mon poing se serrer à cette idée.

Je levais les yeux vers elle, sentant ma gorge se serrer alors que l'idée de la savoir dans les bras d'un autre me donnait des envies de meurtre et contrairement à elle je n'étais pas certain de pouvoir donner le change. Tu as quelqu'un ? Ma voix exprimait la peur qui s'insinua dans mes veines, je l'aimais, je ne pouvais pas la laisser s'échapper, cette pensée me rendait en colère, autour qu'elle me donnait envie de m'enfermé dans le noir avec une bouteille d'alcool. C'est peut être aussi cette idée qui me fit un instant perdre la tête alors que je fondit sur elle, prenant son visage entre mes mains, je capturais ces lèvres dans un baiser passionné, fougueux, ma langue venant à le recherche de la sienne. Mon corps se colla au sien et je la fis reculer, jusqu'à ce qu'elle butte contre la porte, l'empêchant ainsi de me fuir. Par ce baiser, qui me fit soudain me sentir plus léger, je lui montrais que quoi qu'il se passe, elle était à moi et que rien ne pourrais jamais changer cela.
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Mar 14 Mar - 21:14
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Adélaïde Jones

Artigan & Adélaïde
    loving can hurt sometimes

J’étais en colère. Complètement et carrément en colère. Pourtant, je ne pouvais même pas exploser comme je le voulais. Je l'engueulais à voix basse. On pouvait pas faire moins crédible. Alors, j’avais fait la seule chose possible, lui faire mal. Je savais que même s’il se pointait ici avec une sale blonde, il m’aimait toujours. Je crois que ce serait toujours le cas. Pour nous deux. On pouvais se marier avec d’autres, faire des enfants et tout ce qu’on voulait, il y aurait toujours une part en nous qui regretterait que la personne de l’autre côté du lit n’était pas l’autre. Alors je savais qu’en disant ça, je touchais une corde sensible, de la même manière qu’il l’avait fait en venant accompagné ici. « Tu as quelqu'un ? » J’entendis sa douleur dans sa voix, ma colère commençait déjà à fondre comme neige au soleil. Pourtant, c’était ce que j’avais chercher à faire, lui faire aussi mal qu’il me l’avait fait. Mais je me dégonflais déjà. J’allais d’ailleurs lui répondre, mais je n’en n’eut pas le temps. Ses mains prirent possession de mon visage et ses lèvres des miennes. Je répondis instantanément à son baiser. Ma langue alla chercher la sienne, furieusement, fougueusement, passionnément. Il me fit reculer, jusqu’à ce que mon dos bute contre la porte. Nos corps étaient déjà pressés l’un contre l’autre, mais ce n’était toujours suffisant pour moi, je passais mes bras autour de lui, l’attirant au plus près de moi. C’était toujours ainsi entre nous. Comme une allumette qui s’allumait pour se consumer rapidement. D’ailleurs, je n’avais qu’une envie là, qu’il me retire ma culotte pour me prendre. Maintenant tout de suite. Je me fichais pas mal des préliminaires. C’était juste devenu viscéral pour moi de le sentir en moi. Je tirais sur son t-shirt pour passer mes mains dessous. Mais ce n’était pas suffisant. Rien n’était jamais suffisant. Je tirais encore plus, avant de le passer par dessus sa tête et le lui retirer. Mes mains repartirent à l’assaut de sa peau, incapable de s’arrêter quelques part. « Montres-moi que je suis à toi. Tout comme tu m’appartiens. »
Adélaïde Jones
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Mer 15 Mar - 23:45
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Jeu 16 Mar - 0:13
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Adélaïde Jones
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Jeu 16 Mar - 18:32
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Jeu 16 Mar - 22:16
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Adélaïde Jones
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Ven 17 Mar - 19:37
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Je vis la surprise sur son visage quand je parlais, elle ne répondit rien, mais je savais qu'elle avait compris, enfin qu'elle m'avait entendu, car je devinais qu'elle était encore dans sa petite bulle post orgasme et que je ne l'aidais pas à réflechir alors que je bougeais en elle, il aurait été tellement facile de continuer, d'accélerer de nouveau et de laisser le plaisir d'être en elle me submerger et d'oublier que nous étions dans la maison parental, que ma mère nous attendait et qu'au lieu d'être aller chercher notre père, nous avions fait l'amour dans la salle de bain. Je la regardais fixement et je l'avais invité avec un petit sourire à venir à la maison après le repas. Mon baiser la fis craquer, elle accepta et mon sourire ce fis plus franc alors qu'elle capturait mes lèvres de nouveau. Elle réussit à se montrer la plus raisonnable de nous deux, son chuchotement et le faite qu'elle laissa retomber ces jambes me rappela que oui nous devions bouger. Dans deux minutes... Je me penchais alors pour prendre ces seins en bouche, je n'avais pas pris le temps de les cajoler alors là je me fis un plaisir de lui donner un avant gout de ce que je ferais quand nous serions chez moi, à l'abri des oreilles et qu'elle n'aurait pas besoin de me mordre pour ettoufer ces gémissements de plaisir. D'ailleurs je continuais jusqu'à ce qu'elle gémisse doucement, passant ma langue une dernière fois sur son téton, je remontais pour déposer un baiser sur ces lèvres. Je reculais alors, me retirant d'elle à regret, je remontais alors mon caleçon et mon pantalon avant de l'aider à se remettre debout. Nous prendrons le temps de nous retrouver tout à l'heure, mon amour. Avec un sourire coquin, je remis sa robe en place, prenant soin de caresser ces seins en les remettant dans leur enveloppe de tissus. C'est à cet instant qu'elle mis à terme au mal entendu, à ce qui nous avait conduit à faire l'amour ici et maintenant, elle était seule et il n'y aurait personne dans sa vie. J'eus un grand sourire, l'embrassant tendrement en caressant sa joue. Je t'aime Je ne pouvais pas lui dire aussi souvent que je le voulais, mais là, ça me semblait important de le dire. Je la laissais récupérer sa culotte et la remettre, maintenant que nous avions fait l'amour, je n'arrivais plus à m'arrêter de sourire. Je me tenais près de la porte et quand elle me rejoignis, je passais mon bras autour de sa taille, l'approchant de moi et l'embrassant fougueusement une dernière fois. Allons y Nous étions maintenant détendus l'un envers l'autre alors et moi je me sentais de bien meilleure humeur. Dans le couloir désert je capturais sa main, jusqu'à ce que l'on arrive au garage où notre père était en train de bricoler. Je jetais un coup d'oeil à Adélaïde en souriant, il était toujours comme ça dans son monde.

Le repas ne s'était finalement pas trop mal passé, Adélaide et moi étions assis l'un à côté de l'autre, mais les tensions que nous avions éprouver au début de la soirée s'était effacée et maintenant, le plus dur fut d'éviter de se toucher et de montrer ce que nous ressentions l'un pour l'autre. J'avais qu'une hâte maintenant, pouvoir m'enfermer avec Adélaide pour continuer ce que nous avions commencer dans la salle de bain. Seulement, au moment du dessert, notre mère gâcha un peu les choses. En effet, elle commença à parler d'un possible mariage entre Karen et moi, de nos futurs bébés et je sentais Adélaide se tendre à côté de moi. Elle finit par sortir prendre l'air et j'aurais aimé la suivre, mais je lui laissais quelques minutes avant de finalement aller dans le jardin. Je regrettais maintenant amèrement de ne pas l'avoir suivit quand je la trouvais inanimé dans l'herbe, l'air sentait l'ozone et l'arbre en face de nous semblait avoir été frappé par la foudre. Après avoir vérifié qu'elle respirais toujours, que son coeur fonctionnait encore, je l'avais pris dans mes bras et l'avais directement emmener à l'hopital. Elle était maintenant allongé dans un lit, je tenais sa main dans la mienne et je fixais son visage attendant désespérément son réveil. S'il te plait mon amour, réveille toi. J'étais seul, je pouvais me permettre de parler ainsi avant de poser mes lèvres sur le dos de sa main.
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Sam 18 Mar - 12:10
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Adélaïde Jones
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Sam 18 Mar - 23:01
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