La journée avait été plusieurs, alors elle avait été tous sauf calme. En effet, mes clients étaient heureux de pouvoir lire un peu à l'abri de l'humidité en sirotant un café. Bon heureusement, même s'il faisait frais je n'avais pas senti le besoin d'allumer la cheminée, car alors cela devenait inconfortable pour moi. Enfin s'était une bonne journée, j'avais beaucoup de client, enfin des habitués pour la plupart, mais j'adorais prendre le temps de discuter avec eux, bon il faut dire maintenant je commençais à bien les connaitre, alors apprendre que la petite dernière venait d'entrer à l'école, pour moi qui n'avait plus de famille s'était quand même une façon de ne pas me sentir seule. Non mais vous vous rendez compte Cassandre, il avait réussit à monter sur le toit de mon garage et il m'a dit qu'il voulait faire comme ceux dans les journaux car lui aussi voulait des superpouvoirs. Je souris difficilement, pourtant j'adorais parler avec cette mamie habituellement, elle avait un petit fils qui ne manquait pas d'imagination et qui se mettait toujours dans des situations cocasse. Pourtant là, je devais bien avouer, que son anecdote me mettais plutôt mal à l'aise et sans bien m'en rendre compte, je regardais attentivement mes mains pour m'assurer que du givre n'apparaissait pas, je soupirais de soulagement et relevais la tête vers ma cliente qui ne semblait pas comprendre mon silence. D'ailleurs, je ne savais pas vraiment quoi répondre, je me sentais dans une impasse et je n'ai à cet instant jamais été aussi heureuse que de me faire couper par le téléphone. Excusez moi, madame, je vais répondre, j'en ai pas pour long. Je me dirigeais vers le comptoir et répondit rapidement. Bon je pensais qu'il ne s'agirait que d'un petit renseignement, mais non, je me retrouvais avec une commande énorme sur les bras, ce qui était plutôt bon pour les affaires, mais qui allait me prendre du temps pour tout rassembler, car je devais aller dans la réserve.

Je suis une fille plutôt organiser habituellement, pourtant la réserve de ma boutique n'était qu'un capharnaüm sans nom. Je soupirais d'ailleurs en entrant et en voyant les piles de livres et les cartons trainant partout. Chaque fois que j'entrais dans cette pièce, je me disais qu'il fallait absolument que l'on se mette à la ranger, à la trier et puis le courage devant l'ouvrage me manquait et je me contentait de refermer la porte et d'oublier ma résolution. Là pourtant j'y entrait avec une mission, ma liste de livre à la main, je respirais un bon coup et me mis à mes recherches, bon, dans mon bordel, j'avais tout de même organiser les tas et pile par genre, du coup, je savais quand même où un livre avait le plus de chance de se trouver. Il me fallut une bonne heure pour rassembler presque tout les ouvrages, les autres, il me faudrait les commander, mais là j'étais tranquille, je mettrais tout de côté et n'aurait plus qu'à appeler le client dans quelques jours. Je respirais profondément et me rendis compte que s'il avait arrêter de pleuvoir, la librairie s'était aussi vidé. Je me dirigeais alors vers le coin lecture et m'occupais de remettre un peu d'ordre quand je vis du coin de l'oeil une jeune femme qui semblait chercher quelque chose. Je me redressais en souriant, posait rapidement les tasses vide, près du bar improvisé pour préparer le café et me dirigeais vers elle. Bonjour mademoiselle, je peux vous aider peut être ? Elle se trouvait dans la section cape et épée, j'adorais ces livres et je les dévorais il y a quelques années. Je me mis à son niveau prête à l'aider au mieux à trouver son bonheur.
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Je m'avance vers elle avec le sourire, pour moi voir une nouvelle personne dans le magasin est toujours une joie, je ne vois pas les clients potentiel, non je vois les découvertes, les avis et les échanges possible que cela va m'apporter, oui et puis bon, j'espère de nouveaux clients quand même, car je dois bien faire tourner cette boutique. Je pensais qu'elle m'avait vu arriver, pourtant, je la voix tressaillir, dans un mouvement qui m'est familier, j'ai tendance à souvent faire la même chose. Sa voix s'élève pour me poser une question qui au final à tous son sens, ici, il n'y a pas de costume de vendeur, on a même pas de badge en faite, cela aide je trouve à instaurer un climat de détente, de chaleur qui me convient. Et puis il faut noter le faite que je suis assez jeune et que cela surprend souvent les gens que je sois déjà propriétaire d'une librairie alors que j'ai tout juste 26 ans, je lui souris alors en faisant un petit signe de tête. Oui c'est ma boutique et je me ferais un plaisir de vous aider. Je l'observe lui laissant le temps de formuler sa demande, je n'aime pas pousser les gens, tenter de deviner ce qu'ils veulent, quand on me fait ça, ça m'hérisse le poils, alors généralement j'attends tranquillement qu'il me pose leurs questions. Elle veut le livre de Robin Hood et de nouveau j'ai un petit sourire, ce livre à été mon livre de chevet pendant des années alors que j'avais 15 ans, depuis il était retourner dans ma bibliothèque personnelle, mais j'avais du le lire un nombre incalculable de fois.

J'ai un grand sourire quand soudain, elle m'explique pourquoi elle l'aime tant, ces yeux se mettent à pétiller, je la sens déjà plongé dans ces aventures et je comprend totalement son engouement, sa fascination. C'était l'un de mes livres préférés quand j'était plus jeune et vous avez de la chance, j'ai toujours fait en sorte d'en avoir plusieurs exemplaires ici. Je lui montre du doigt une étagère qui se trouve un peu plus loin de nous. Venez Elle me propose alors que nous nous tutoyons, voilà une idée qui me plait, je n'aime pas spécialement le vouvoiement, je trouve cela guindée et même si évidement, je donne cette marque de respect à tous mes clients, il n'est pas rare que la majorité de ceux qui reviennent souvent finissent par en arriver au "tu". Je pense que c'est une très bonne idée. Tu aimes une version en particulier ? Je m'arrête devant l'étagère, je fouille quelques secondes puis finit par en sortir trois exemplaires différente, je lui tend, je vais la laisser tranquille pour décidé de celui qu'elle prendra et pour la laisser faire son choix en paix, je recule un peu et regarde par la fenêtre, la pluie est de nouveau de la partie et je soupire doucement. Si tu veux, il y a un petit coin dans le fond du magasin où tu pourras lire ton livre au sec. Du menton je lui désigne les canapés et gros fauteuil qui prennent une partie du magasin et où les gens adorent se poser même que pour quelques minutes pour lire leur livre en buvant une boisson chaude.
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