Le mieux… C’est encore de ne pas y penser. Ne pas penser au fait que je suis tombée dans les bras de tout ce que j’essayais de fuir. Je ne savais pas vraiment ce qui me faisais le plus peur, que je sois tombée dans le panneau des mensonges qu’il m’avait dit ou que j’ai aimer chaque instant passer à ses côté… Je n’avais pas du tout pour habitude de me perdre avec le premier homme qui me passerait sous la main, spécialement depuis que j’avais adopté Judith. Je faisais particulièrement attention pour ne pas la mêler à ce genre de chose. La petite fille avait beau être très loin d’être une enfant comme les autres, j’essayais de tout faire pour lui donner une enfance aussi normal et ordinaire que possible. C’était probablement très utopiste de ma part mais si je pouvais lui offrir ça, j’aurais eut une petite victoire sur les plans de mon père.
Il faudrait que je trouve un moyen de remercier Emilia. De manière discrète puisqu’aller directement merci serait lui avouer que je suis Jane Doe. Pas vraiment quelque chose que j’ai envie de révéler… Mais sans la jeune femme, je n’aurais jamais découvert la vérité puisque sans elle je ne serais jamais aller fouiner dans les dossier militaire concernant le manoir que nous avions visité. Ma surprise avait été bien grande lorsque j’étais tombée sur personnes assignée à cette mission… Puis sur son dossier… Non, en faite ce qui me rendait vraiment malade c’est d’avoir été sa couverture, m’être pris un mur en pleine face, me réveiller dans ses bras et être repartie pour un tour avant de recevoir le mail d’Emilia et découvrir le pot aux roses.
Je repoussais mentalement tout ça pour ne pas me rendre malade. Ne plus jamais le contacter était tellement plus simple qu’avoir à affronter la réalité. Mais je n’avais apparemment pas le choix puisqu’en rentrant chez moi, après avoir garée ma voiture et sortit les courses je le découvris sur mon perron. J’aurais dut me douter que simplement ne plus le contacter et ne pas lui répondre n’aurait pas suffit. Après tout il est militaire, pas vraiment le genre de personne a abandonné si facilement… Je serrais mes courses contre moi en sentant mon ventre se serrer. Je savais qu’une partie de moi voulait totalement évincer tout ce que j’avais découvert sur lui et voulait naïvement croire qu’il n’était pas au courant, qu’il s’était fait piéger par mon père comme beaucoup d’autre. Mais je restais bien trop terre à terre pour pouvoir le faire et ma main se resserra sur mon trousseau de clé jusqu’à ce que mes articulations ne revienne blanche.
Il y a une semaine j'avais quitté Maddy pour la laisser bosser et pour moi aller rejoindre mes supérieurs au fort, nous étions alors bien. Je lui avais promis de la rappeler le soir, hors quand je l'avais fait elle n'avait jamais répondu. Tout au long de la semaine j'avais appeler régulièrement, laissant des dizaines de messages sur son répondeur et la harcelant de texto. Je n'avais pas pu aller la voir, après le fiasco du manoir, j'avais été déborder de travail, il avait fallut faire un rapport détailler, rencontré mes supérieurs des dizaines de fois et tenter de mettre des noms sur les personnes mutantes qui étaient présente lors de la visite. J'avais garder le silence sur les deux femmes qui m'avaient aidé à sortir Maddy des décombres, je refusais de les mettre en danger alors qu'elles avaient sauver la vie de la jeune femme.
Enfin les choses se tassèrent, mais j'étais de plus en plus inquiet de ne pas avoir de nouvelle de Maddy. Alors quand enfin j'eus le droit à une journée de repos, je fis la seule chose qui me semblait important à ce moment là, je pris ma voiture et roulait jusqu'à la maison de Maddy. Je me garais le long de la rue, remontait l'allée d'un pas rapide et toquait à la porte. Je soupirais d'agacement quand aucune réponse de ne parvins, j'espérais réellement que ces côtes ne lui avait pas causé plus de soucis que prévu et qu'elle n'était pas actuellement à l’hôpital. Je pensais très sérieusement à passer quelques coups de fils afin de me rassurer sur ce plan là, quand le bruit de moteur d'une voiture me parvint.
Je me tournais alors vers l'allée pour voir la voiture de Maddy s'arrêter, je poussais un soupir de soulagement avant de faire quelques pas dans sa direction. Je sentis un sourire naître sur mon visage, mais celui-ci se fana un peu en voyant l'expression de son regard. Je sentis tout de suite que quelque chose clochait même si je ne savait pas encore quoi. J'allais la saluer, prendre de ces nouvelles et lui dire que je m'étais inquiété pour elle quand elle me devança, me faisant stopper net. Je suis venu m'assurer que tu étais toujours en vie. Tu n'as répondu à aucun de mes appelle. Ma voix s'était faite un peu plus dure que prévu au départ, mais je n'aimais pas le ton qu'elle employait et la manière dont elle me regardait.
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Sam 18 Fév - 23:19
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Zephyr & Maddy
Nous étions en plein air et pourtant j’avais l’impression d’étouffer. Comme si l’air allait me bruler à chaque inspiration et que mes poumons allait se déchirer. J’avais tué son sourire avec ma question mais je doutais jusqu’à la véracité de ce sourire. C’était tout à fait le genre de mon père de m’envoyer quelqu’un pour me surveiller. Il ne l’avait pourtant pas fait depuis longtemps et maintenant je me demandais si notre rencontre n’avait pas été entièrement orchestré. Les mutants aquakinésiste à la solde du gouvernement, ce n’était malheureusement pas ce qui manquait et même si j’étais blessée au passage, ça ne faisait que renforcer les liens puisqu’il pouvait s’occuper de moi… Et comme un bleu, j’étais tombée dans le panneau. Je l’avais invité chez moi et j’étais tombée dans ses bras. Ma gorge se sera. Je ne m’étais jamais entendu avec mon père mais je ne le pensais pas capable d’aller jusque là. Apparemment je me trompais lourdement et il n’arrêterait jamais de me surprendre. Non, je ravalais ma culpabilité et je soutins son regard même si le ton qu’il employait aurait put me faire baisser le regard.
Comme tu peux le voir, je vais parfaitement bien. Tu peux allez faire ton rapport maintenant.
Je m’accrochais à mon sac de course comme si c’était ma bouée de sauvetage pour le contourner et me diriger vers la porte d’entrer sans lui accorder un regard de plus. J’étais contente que Judith soit encore à l’école. Au moins, j’avais eut raison de vouloir la protégée et de garder ma relation secrète vis à vis d’elle, même si l’opération n’avait pas été simple. Lui expliquer pourquoi je ne voulais plus voir Zephyr n’aurait pas été si compliquer que ça puisqu’elle restait une mutante, mais je ne voulais pas qu’elle soit de nouveau mêler aux activités du fort.
Je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer, pourquoi soudain je n'avais plus le droit à ces beaux sourires. Au lieu de la tendrese c'est un regard noir qui croisa le mien et je fronçais de nouveau les sourcils. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer pour que son comportement change ainsi, j'aurais aimé prendre le temps d'en discuter, de comprendre, mais elle était agressive et malheureusement, j'étais du genre à partie au quart de tour. Alors au lieu de tenter de tempérer, ma voix s'était élevé, un peu trop froide et dur pour calmer les choses. Sa réplique me laissa un instant sans voix, une fois de plus elle m'avait perdu, mais la voir me contourner pour rentrer chez elle et ne pas chercher plus loin, me remis en colère. Je l'attrapais par le bras et la forçait à se tourner pour me faire face de nouveau, je n'aimais pas les gens qui n'affrontait pas les choses et là elle tentait de me fuir. Mais enfin de quoi tu parle ? Bon malgré ma question, je me doutais de quoi il était question, son idée de faire un rapport, n'était pas sans me rappeler mon boulot, elle avait donc découvert que j'étais militaire, mais en quoi cette information était-elle un frein à notre relation.
Je n'avais pas lâcher son bras, le serrant même surement un peu trop fort, mais j'étais en colère, j'étais perdu et je savais qu'elle était en train de me jeter. Sauf que l'idée de la perdre, cela me chamboula, je l'aimais, je m'en étais rendu compte tout au long de la semaine, j'étais tombé amoureux d'elle et même si nous ne nous connaissions que très peu, je savais qu'elle et moi on pouvait avoir un chouette avenir ensemble. Sauf que là, elle était prête à tout mettre à la poubelle sans aucun remord. J'inspirais profondément pour me calmer avant de la regarder dans les yeux, je voulais qu'elle puisse lire ma sincérité dans mon regard. Maddy, explique moi ce qui ne va pas.
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Dim 19 Fév - 15:03
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Zephyr & Maddy
Je pouvais sentir les vibrations de mes battements de cœur remonter jusque dans ma gorge. Je n’aimais pas la situation, je n’aimais pas me faire avoir ainsi et tomber directement dans le piège qu’on avait soigneusement tendu pour moi. J’avais plutôt pour habitude de passer inaperçu et de tendre moi même les pièges pour les autres. Mais force est de constater que je restais humaine moi aussi et que je pouvais me faire avoir tout aussi facilement que je pouvais hacker. Mon regard se posa sur sa main avec laquelle il avait attrapé mon bras. J’étais maintenant face à lui mais c’était presque plus facile de la regarder plutôt que de plonger mon le sien. Mais sa main se resserra sur mon bras et je savais que physiquement je ne faisais pas le poids sur lui.
Lâche-moi.
Je levais le visage pour le regarder. Ma voix était sèche mais ce n’était pas un ordre, je détestais donner des ordres, c’était une demande ferme. Puis il inspira comme pour tenter de se contrôler avant de plonger son regard dans le mien et me demander de lui expliquer. Mon cœur tressailli. J’avais vraiment envie de croire en la sincérité au fond de ses yeux. Je voulais pouvoir le croire, croire qu’il ne savait pas ce qui ce passait là-bas… Mais je repoussais à nouveau cette vague d’amour que je ressentais pour lui, mon regard resta dur. Il fallait que je reste forte et que je me libère de l’emprise que mon père tentait à nouveau d’imposer sur moi.
Ce qui ne va pas ? Tu veux dire à part le fait que je sais parfaitement ce qui se passe au Fort Detrick ? Que tu m’as mentis ? Et profiter d’un moment de faiblesse pour te rapprocher de moi ? Tu veux vraiment qu’on commence à parler de tout ça ?! Tu croyais vraiment que je ne finirais pas par découvrir que tu travailles là-bas ? Et n’essaye même pas de me faire croire que tu n’es pas au courant, je sais déjà tout pour les expériences et les mutants. Alors lâche moi, va faire ton rapport et surtout, dit lui qu’une place de choix l’attend en enfer !
Mes paroles me faisaient mal. Je m’étais bien plus attacher à lui que je le pensais originellement. Je préférais transformer ma douleur en colère, la colère m’aiderait à ne pas craquer et fondre en larme devant lui. Je ne voulais pas donner cette satisfaction à mon père. Je profitais donc d’un moment de surprise pour libérer mon bras et le laisser planter là.
Je me rendis compte que mes doigts étaient crispés sur son bras quand elle me demanda sèchement de la lâcher. J'obtempérais, forçant mes doigts à s’ouvrirent, je me redressais, sans cesser un seul instant de la regarder, mais je ne m'excusais pas. La situation était explosive, en tant normal j'aurais pu tenter de calmer les choses, de toute évidence, j'avais fais quelque chose qu'il ne fallait pas, mais je n'y arrivais pas. J'étais sur de ne rien avoir fait de mal, j'avais été correct avec elle et s'était elle qui avait cessé de répondre à mes appels, donc oui j'étais en colère et j'étais aussi en droit d'avoir des explications. Je l'écoutais parler jusqu'au bout, j'étais surpris qu'elle connaisse les expériences du fort Detrick, mais je n'en dis pas plus. Je ne t'ai jamais mentis Maddy, jamais tu ne m'as posé la question à savoir ce que je faisais dans la vie. Oui je suis militaire au Fort Detrick. La dessus, je ne l'aurais jamais caché, car officiellement, nous étions une base militaire classique, et d'ailleurs, il y avait des centaines de soldats qui ne se doutait pas un instant qu'ils bossaient avec des mutants. Pourtant, elle qui était une civile était au courant et elle l'accusait maintenant, comme si lui était responsable du projet. Je bosse avec les mutants, depuis plusieurs années et oui ça je ne te l'aurais jamais dit car c'est classé secret défense. Rien que de l'avouer me faisait risquer la cours martiale, mais si s'était ça le problème alors il fallait que j’éclaircisse la situation tout de suite, ensuite, il faudrait que je réussisse à comprendre comment elle pouvait être au courant.
Heureusement pour nous à cet instant la rue était déserte, il n'y avait que nous et même si nous nous disputions, nous n'étions pas à nous hurler après, chose qui de toute façon m'horripilait grandement. Pourtant, j'avais tiquer sur ces dernières paroles, elle parlait d'aller faire un rapport à quelqu'un, de lui délivrer un message qui était loin d'être sympathique et je fronçais alors des sourcils. Mais enfin, de quel rapport tu parle ? Elle semblait sur que je tenais quelqu'un au courant de ma vie, des moments que j'avais passé avec elle comme si ... comme si elle n'était qu'une mission pour moi. Je ne savais même pas comment elle pouvait si bien connaitre le Fort alors comment comprendre de quoi elle parlait. Et je ne passerais pas ton message, je ne suis pas secrétaire. Bon ok, celle là je n'étais pas obligé de le dire, mais dans un moment de colère, j'oubliais qu'il fallait que je reste calme.
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Lun 20 Fév - 14:52
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Zephyr & Maddy
Et bien au moins je t’aurais évité les heures de réflexion à chercher quel métier lambda me dire !
Je devais bien avouer qu’il était bon acteur. A en croire seulement l’expression de son visage, il ne savait pas de quoi je parlais où comme je pouvais être au courant de tout ça et même en le mettant au pied du mur. C’était probablement pour ça qu’on l’avait choisit pour se rapprocher de moi. Mon cœur se serra un peu plus. J’avais presque espéré qu’il ferait partie des quelques militaires qui ne savaient absolument rien de mutants mais il me le confirma. Comment avais-je pus tomber aussi bas ? La conversation me retournait le ventre dans tout les sens. J’avais l’impression que j’allais être à deux doigts de vomir, sans savoir si c’était dût à la situation ou simplement parce que je me dégoutais moi-même d’avoir été si faible…
Oh pitié ! Arrête de faire l’innocent, je sais très bien que c’est mon père qui t’envoi ! Et je ne suis pas ma sœur, je ne me plierais pas en quatre pour lui plaire ! Encore moins pour rejoindre vos rangs ! J’ai tout fais pour fuir cet environnement et naïvement je suis retombée dedans avec toi.
J’avais été à deux doigts de lui dire que si je devais me mêler au combat ce serait du côté des mutants. J’avais de toute façon toujours tout fait pour les aider. Mon premier hack n’avait pas été sur le Fort pour rien… J’étais la cause de tous leurs soucis informatiques, de tous les dossiers qui avait disparût. Et à quelques mètres de moi, ils étaient tous là. Presque tous… Tout ceux que j’avais pus récolter et ma base de donner grandissait chaque jour… Je sentis un haut-le-cœur me saisir et je dus luter pour ne pas avoir un reflexe de vomissement. Je ne voulais pas qu’il comprenne que le situation me rendait malade, s’il montrait ne serait-ce qu’une once d’inquiétude pour moi je n’étais pas sûr de pouvoir rester aussi forte que je le devrais.
Décidément, je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui clochait, elle semblait décidé à me faire passer pour une ordure et j'avais l'impression que quoi que je dise, elle le retournerait contre moi, comme le faite que je sois un militaire par exemple. J'avais beau lui affirmer que oui j'étais militaire, elle pensait que je lui aurais caché. Tu dis que des conneries, pourquoi je t'aurais mentis. Bon d'accord, je ne lui aurais pas parler des mutants, mais jamais je n'avais eut dans l'idée de lui cacher que j'étais militaire si le sujet était venue sur le tapis. Ma mâchoire se sera alors, je sentais la tension me gagner et je quittais finalement son regard, préférant me focaliser sur un point au dessus pour ne pas craquer et envenimer les choses. Je posais mes bras sur mes hanches pour éviter de la saisir par les épaules et la secouer pour lui remettre les idées en place. Pourtant je m'attendais à tous sauf à ça. Comment ça son père m'envoyais vers elle, mais pourquoi donc son père aurait eut besoin d'envoyer un soldat. Et puis cette comparaison à sa soeur était troublante et d'ailleurs j'eus soudain un doute, une chose qui me retourna l'estomac et qui me fit relever les yeux vers elle. Tu es la fille du Commandant Miller ? Je posais ma main sur ma bouche, soudain je comprenais, elle pensais que j'étais envoyer en mission, que j'étais un gigolo qui avait couché avec juste pour mon boulot. Tu te fou de moi ? Tu crois quoi ... que je suis une pute, que je suis venu vers toi sur les ordres de ton père. J'eus une bouffée de colère, mon regard s'assombrit et je lui tounais le dos un instant pour ne pas faire une chose que je regretterais plus tard.
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Lun 20 Fév - 21:28
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Zephyr & Maddy
Sa réaction… m’étonna... Qu’on soit bon acteur ok, mais on pouvait rarement feindre la surprise ainsi. Je ne savais plus vraiment quoi pensée. J’étais partagée dans ce que je voulais vraiment et que je ne voulais pas. Je voulais croire, je voulais pouvoirs sincèrement dire que je le croyais et que je m’étais trompée sur toute la ligne. Mais il m’avait confirmer savoir parfaitement travailler avec des mutants et je ne pouvais pas rester avec lui en sachant que tout ce qui se passait au Fort ne le dérangeait pas.
Combien même je me serais trompé sur la question, je ne sais pas comment tu arrives à dormir la nuit en sachant tout ce qui se passe là bas. Tu as pour mission de traquer et tuer tout ceux qui ne rentreraient pas volontairement au Fort. Tu participes à un meurtre de masse et tu agis comme si c’était parfaitement normal et que tout allait bien. Vous traitez les mutants comme des animaux sans même penser qu’accessoirement ils ce sont aussi des êtres vivants ! Ils ont autant d’émotions et d’état d’âme que nous mais vous les traiter comme de moins que rien, leur vie n’a aucune valeur pour vous.
Je savais ce genre de chose depuis des années mais sans savoir pourquoi j’avais l’impression que ça m’affectait plus que d’habitude, j’avais encore envie de vomir et je n’avais qu’une envie : rentrer chez moi, essayer de l’oublier. Je sentis une pression contre mes jambes et je pus découvrir Mushu. Son regard fixer sur Zéphyr et j’étais contente de ne plus être seule face à lui. J’étais assez contente que Judith m’ait convaincu d’adopter un chien. Même s’il était encore jeune, il était très protecteur. Je retins un soupire de soulagement et j’en profitais pour me retourner et monter les marche du perron avant de me faire de nouveau face à Zephyr. Constatant maintenant que le chien s’étai stratégiquement placer entre nous deux.
Viens Mushu.
Le chien ne bougea pas et je ne fus même pas étonnée, je posais donc mon regard sur Zephyr. Ma voix avait beau être un peu plus douce, elle n’en était pas moins ferme qu’avant.
Je ne veux pas faire partit de ton monde. Si je pouvais, je ferais tout exposer au monde ce qui se passe là bas et faire cesser toute activité.
J'étais en colère, après elle, après le commandant, après le monde entier. Pourtant, quand elle reprit la parole, je me fermais complètement, elle ne me connaissait pas, elle ne connaissait pas les raisons qui me faisait les pourchasser, mais je compris qu'elle s'en fichait, elle avait jugé la situation sans savoir. J'aurais pu lui couper la parole, lui expliquer pourquoi je les poursuivais avec acharnement, pourquoi je préfèrais les savoir mort qu'en liberté. Pourtant, je ne dis rien, pas plus que je lui appris que j'avais protéger les deux femmes qui l'avait sortie de derrière le mur, à quoi bon, pour elle j'étais un monstre sans coeur. Elle finit par se taire et je levais les yeux vers elle, froid, distant, je refusais de lui montrer combien ces propos me blessait. Tu te crois tellement meilleure que moi, alors que tu ne sais rien de moi. Je baissais les yeux vers le chien, il se mit entre nous comme s'il avait peur que je lui fasse du mal, pourtant, malgré tout, j'aurais été incapable de toucher à un seul de ces cheveux.
Je reculais de quelques pas avant de faire demi-tour j'allais rejoindre ma voiture, rentrer au fort et surement me saouler jusqu'à oublier son existence. Seulement voilà il fallut qu'elle parle une dernière fois, qu'elle appuis bien sur le faite que je n'étais qu'un monstre, un moins que rien et de nouveau ma machoire se crispa. Je fus incapable de me retourner vers elle, je ne voulais pas qu'elle puisse lire sur mon visage quoi que se soit. Ne t'inquiète pas, tu ne feras jamais partis de mon monde. Adieu Maddy Et sans plus de cérémonie je repartis vers ma voiture, je fis tout pour ne pas regarder dans sa direction alors que pour la dernière fois je quittais sa maison.
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